Chers tous!!
En effet, nous sommes en plein dans la saison des pluies, qui battent des records cette année. Tant et si bien que la région a été complètement innondée! La nuit du jeudi au vendredi, un pont s´est effondré, privant são Luis de son principal accès. Lorsque nous sommes arrivés à cette hauteur de la route, nous n´avons pu que constater l´ampleur des dégâts et parler avec des routiers pour trouver un chemin de traverse.
En suivant leurs indications, nous sommes entrés à Pedreiras, un petit village isolé à l´entrée duquel la police nous a prévenu qu´étant donné les niveaux d´eau, seuls les camions peuvent passer. L´unique solution est de charger les voitures sur des camions. Bon. Et où se trouvent-ils ces camions? En voilà justement un qui pase: suivons le!
Et nous voici derrière le camion, nous même suivis par quelques voitures. Nous nous éloignons du centre de la petite ville et bientôt, nous empruntons un chemin de terre à l´allure de torrent. Nous continuons, nous continuons et nous arrivons à destination: dans un trou de boue, bien à l´écart du centre, se trouve l´endroit le plus misérable du canton. C´est là que sont entassées toutes les ordures produites par la ville, et c´est là que vivent les quelques familles qui y trouvent de quoi survivre.
Nous profitons de ce temps pour sympathiser avec quelques jeunes du coin, des enfants qui ne nous lâchent plus d´une semaine dès lors qu´on leur accorde un peu d´attention. Iris leur donne des bonbons et je leur montre le moteur, notre itinéraire, les drapeaux. Certains font peine à voir. Ils vivent peids nus au milieu des détritus et leur physique s´en ressent méchamment.
Le temps passe, passe... Toujours rien. Au bout d´un moment, nous sommes informés qu´un camion est tombé em panne au beau milieu du passage et qu´il est impossible de continuer. Avec Iris, on se regarde, on jette un oeil à la carte puis on se rend à l évidence: à moins d´un détour de plus de 600 kilomètres, il nous est impossible de rallier São Luis. Nous irons donc directement à Belem!
Et c´est de cette cité formidable que nous vous écrivons actuellement! Nous y sommes arrivés mardi midi et nous em sommes littéralement tombés amoureux! Grâce à une bonne idée d´Iris, nous logeons à la caserne des pompiers! Tous sont formidables avec nous. Hier, ils ont été appelés pour aller chercher un cobra et un petit crocodile tout droit échappés des méandres de l´Amazone!
La ville est envoutante. Ele déborde de ce mouvement que nous avons désespérément cherché à Salvador. Le marché central est une pure merveille, nous y mangeons matin, midi et soir! On y trouve absolument de tout: fruits et légumes tropicaux, plats typiques, animaux et même des potions magiques aux noms aussi évocateurs que Pleure à mes pieds, Ne me quitte pas, potion attire argent, viagra naturel...
Nous avons eu un plaisir fou à déambuler dans la zone portuaire à la recherche d´un bateau pour emmener la combi et ses passagers à Manaus.
Luego de nuestra veloz pasada en Salvador, las rutas no siguieron fáciles. Esta vez no fue culpa de la pobre combi, sino de las lluvias que maltrataron la región noreste durante semanas provocando inundaciones terribles. Fue camino a São Luiz, destino imposible, que nos dimos cuenta de la gravedad de la situación. Cuando en medio del camino nos encontramos con el “buraco” como le dicen por acá!
Y luego de tres días agotadores de calor, lluvia y ruta (combinación explosiva si las hay) el martes llegamos a Belem, en donde no teníamos ningún tipo de contacto y habíamos leído que es una ciudad bastante insegura.
Nuestro principal objetivo era encontrar una empresa que nos llevara hasta Manaus, así que recorrer el puerto fue la misión del día 1. Ahí descubrimos que no era posible viajar en el mismo barco que la combi, que esta prohibido desde hace menos de un año cuando un camionero borracho se cayo al río. Así que no solo debíamos buscar transporte para Combi , para nosotros también!!
Llevo su tiempo pero todo esta solucionado, Combi ya esta en su hogar-contenedor y nosotros partimos mañana a las 18 en un barco de pasajeros en la opción supero económica: hamaca colgada por donde encuentres! Ya tenemos nuestras hamacas, sabanita para la noche y mucho repelente! Después les contaremos la travesía de cinco días por el Amazonas! Guauu, mucha emoción!
Belem realmente merece un capitulo aparte. Es una ciudad con tanta magia. En esta bella ciudad fuimos hospedados por el Cuartel de Bomberos de la ciudad,hermoso, tranquilo y con vista al Amazonas, que mas podemos pedir!
Cuando el tiempo nos deja llegar ( a veces, como ahora, la lluvia es impresionante) tambien recorremos los museos y edificios de la época de oro de Belem, cuando junto con Manaus eran las reinas del cauchuc. Claro e impresionante ejemplo de ello es el Teatro de la Paz, construido en 1878 de estilo neoclásico con materiales importados de toda Europa. El resultado: una obra con un detalle y un lujo impresionante!
Ahora vamos a ir enfilando para el cuartel! Será hasta dentro de seis-siete días con nuestro relato del Amazonas! Ahh! Y feliz día del trabajador para todos mañana!