(Tremendas) Noticias do Brasil

Queridos lectores,

Después de algunos días de silencio acá van algunas novedades explosivas. Para cortar un poco el suspenso, les adelantamos que:
- Estamos en Rosário do Sul, al sur de Brasil
- En una estación de servicio, la combi se prendió fuego.
- Dentro de la mala suerte, tuvimos mucha suerte y todo va mejor.

Después de nuestra ida a Lujan, volvimos a Buenos Aires el domingo. Pasamos la noche al pie de los edificios lujosos de Puerto Madero, vigilados por dos guardias de la Prefectura. El lunes, por suere, pudimos hacer todos los tramites.

Pasamos la noche del lunes a pocas cuadras del colegio en donde trabajaba Iris, en Tigre. Cuando por fin tomamos la ruta el martes, atravesamos una buena parte de nuestro pais y pasamos la noche en Colón para al día siguiente disfrutar de sus termas. Luego, alrededor de las 15 hs seguimos viaje y cruzamos nuestra primer frontera: Uruguay

Anduvimos y anduvimos todo el dia cruzando el país entero para llegar a Rivera, en donde se encuentra la frontera Uruguaya-Brasilera que no esta para nada delimitada. Es decir uno esta en Uruguay esperando llegar al puesto fronterizo y de repente los carteles son en portugués, se empieza a complicar la cosa... bajamos en una estacion de servicio a preguntar a un hombre: disculpe senor, la frontera con Brazil.... y nos responde en un portuges bien cerrado: esto es Brasil! No entendiamos nada! La cuestión es que tuvimos que buscar la oficina casi cerca de la media noche en esta cuidad Uruguaya-brasilera! La encontramos!

El jueves 2 de Abril fue nuestro primer dia en Brasil, nunca vamos a olvidarlo. Ibamos por la carretera, cuando vimos una estacion de servicio y decidimos para a llenar el tanque

Mientras el empleado llena el tanque, miramos el nivel de aceite y chequeamos el motor. Todo bien. Cuando llegó a 28 reales, le mandó un poco mas para hacer 30. Al cerrar el capot, nos dimos cuenta que estabamos perdiendo un poco de nafta. Le preguntamos al empleado pero nos dice que es normal, que solamente son unas gotitas que se cayeron al llenar el tanque. OK, nos subimos, ponemos el contacto, pero el motor no arranca. Gira el burro de arranque pero no pasa nada. Aceleramos un poco como para mandarle mas nafta, pero sigue sin arrancar. De repente, Iris grita HAY OLOR A QUEMADO! Nos damos vuelta y vemos humo saliendo por la rejilla de ventilación del motor!

Salemos corriendo y gritando, con nuestro pequeño extinctor en las manos. Al escuchar nuestros gritos, los empleados de la estación vienen corriendo con otros extinctores. Ya están saliendo llamas de medio metro por la rejilla. No sabemos bien cuanto tiempo duro pero fue terrible. Pareció una eternidad. Mientras estaba el fuego a full, tuvimos que abrir el capot (nos costo un montón)... Durante unos cuantos minutos, pensábamos que se había acabado la combi.

Estuvimos un buen rato muy shoqueados. Lloramos bastante. Luego, nos dimos cuenta de que habíamos zafado de lo peor y de que los daños no eran tan importantes. Vino el dueño de la estación, llamó una grua que nos llevo al pueblo mas cercano: ROSARIO DO SUL. Ahí conocimos al taller de Fabio y a todos los amigos del dicho taller. Están Peixe, Anderson (DJ ANDERSON), Antonio... Muy buena gente!

Estuvimos trabajando con ellos los tres ultimos dias y ahora estamos muy contentos de anunciarles que la combi ya está lista para seguir el viaje!! Recién la hemos sacado del taller y anda muy bien la poderosa!!

Les mandamos a todos un abrazo muy grande!

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Chers tous,

Après quelques jours de silence voici quelques nouvelles explosives. Pour couper court au suspense, on vous annonce tout de suite que
- Nous sommes à Rosario do Sul, au sud du Brésil
- Dans une station service, la combi a pris feu
- Dans notre malheur, nous avons beaucoup de chance et tout va beaucoup mieux.

Après notre virée à Lujan, nous avons rejoint Buenos-Aires dimanche soir. Nous avons passé la nuit au pied des luxueuses tours de Puerto Madero, sous la surveilance de deux gardes de la préfecture maritime. Le lundi, nous avons pu réaliser l´ensemble des démarches que nous devions effectuer dans la capitale fédérale : liquidation de nos salaires, vaccin contre la fièvre jaune, achat de médicaments, transcription de notre mariage sur le registre de l´ambassade de France...

Nous avons passé la nuit de lundi à mardi près d´une station service située à 100 mètres du collège où enseignait Iris et nous avons enfin pris la route, mardi matin, en direction de Colón, une petite ville du Nord-est argentin qui fait face à la frontière uruguayenne.

          

Le mercredi matin, nous avons profité de l´attraction principale de la vile : ses termes, avant de prendre de nouveau la route, afin de traverser un petit morceau d´Uruguay. Nous y avons découvert une campagne très agréable, proche de la pampa argentine mais en plus vallonnée. Quelques paysages intimistes, des vaches, des vaches, un paysan à vélo, encore des vaches, une petite maison et deux gauchos à cheval.

Bien après la tombée de la nuit, nous sommes arrivés à Rivera, à la frontière uruguayo-brésilienne. Ici, vous devez imaginer une ville frontière constituée de deux villes apartenant chacune à un pays différent (chacune avec un nom qui lui est propre) mais ne formant qu´une seule agglomération. Comme nous pensions dormir près du poste frontière, nous avons roulé en direction de cette dernière, jusqu´à nous rendre compte, au bout de plusieurs kilomètres, que nous étions déjà au Brésil ! La recherche des différents postes de douanes, chacun situé à un endroit différent, nous a pris deux bonnes heures, mais ça nous a plutôt fait rigoler. On a dormi dans une station service brésilienne, sagement garés entre deux 36 tonnes.

Le jeudi 2 avril fut donc notre première journée au Brésil. On n´est pas près d´oublier ce jour. En cours de route, après avoir constaté le niveau très élevé des prix brésiliens, nous avons réfléchi à un moyen très intèressant de gagner un peu d´argent pendant ntre périple (nous vous en parlerons sûrement plus tard) et le moral était au beau fixe lorsque nous avons décidé de faire le plein d´essence, dans une station service isolée.

Pendant que l´employé remplit le réservoir, je vérifie le niveau d´huile et jette un coup d´oeil au moteur. Impeccable. Arrivé à 28 reales, la pompe se coupe, indiquant que le plein est effectué. Le gars s´arrange pour le remplir un peu plus pour arriver à 30 reales, ce qui est une pratique très courante par ici. En fermant le capot, on se rend compte qu´un peu d´essence tombe du moteur. On le montre à l´employé, qui nous dit que c´est tout à fait normal, que c´est parce qu´un peu de carburant est ressorti par le conduit d´alimentation. OK, on referme le capot, on s´installe, et je met le contact. Le moteur ne démarre pas. Le moteur d´allumage tourne, tourne, mais le moteur ne démarre pas. Je donne des coups d´accélérateur, pour envoyer plus d´essence au carburateur mais ça ne démarre toujours pas. Soudainement, une odeur de fumée envahit l´habitacle. Iris pousse un cri : de la fumée sort d´une grille de ventilation.

Comme on avait déjà parlé de ce qu´on devait faire dans ce cas, on se jette sur l´extincteur. Alertés par nos cris, les employés de la station accourent avec d´autres extincteurs. Ils ont beau asperger la combi, le feu ne s´éteint pas. Il faut ouvrir le capot pour permettre à la poudre d´attaquer les flammes par leur base. Avec la panique, ça m´a pris un temps fou... Bref, ca a été terrible. Je crois que le feu a duré deux minutes mais bien évidemment, ca a semblé une éternité. Juste après, quand la combi avait été éloignée de la station, que le feu était éteint et que le véhicule était entièrement recouvert de poudre blanche, on a pas mal pleuré.

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Sur le moment, on ne savait pas trop quelle était la gravité des dégâts. Le propriétaire de la station est venu. Un sale type. On a appelé une dépanneuse, qui nous a emmené à ROSARIO DO SUL, une petite ville de 40 000 habitants et nous avons repris nos esprits.

C´est là que notre chance commence. L´incendie a été asez limité. Il y avait un trou dans la conduite à esence qui permet la ventilation du réservoir (la seule conduite que nous n´avions pas vérifié et changé). En temps normal, l´esence ne passe pas par là mais comme le réservoir était archi plein, ça a débordé et le combustible est tombé directement sur le moteur de démarrage.
Nous sommes bien entourés, dans un atelier de mécanique où nous pasns nos journées à tout nettoyer, à ponçer la carroserie, peindre, continuer à apprendre la mécanique.

Après seulement trois jours de travail sur la carroserie et le moteur, c´est avec beaucoup de joie que nous vous annonçons que la combi est de nouveau prête à voyager!!

Nous quitons Rosario do Sul ce samedi, dans quelques minutes. Nous vous embrasons tous bien fort!