Hola!
Si todo va bien, este post debería ser nuestro último desde Caracas. Nuestra cédula verde está en camino y es posible que la recibamos este martes. Las ganas de seguir el viaje están subiendo con todo! Fue una etapa inesperada y no deseada, pero nos llevaremos mucho de esta ciudad increíble.
Caracas es un reflejo fiel de realidad latino americana contemporanea : pobreza y riqueza tienen que compartir el mismo espacio. En nuestro barrio, este fenómeno se ve clarísimo. Se estructura alrededor de la avenida Francisco de Miranda, el eje dinámico. Ahí, por donde pasa el subte, se concentran altos edificios a la arquitectura moderna, sedes de empresas mutlinacionales, comercios y residencias de alto nivel. La riqueza se distribuye a partir de esta linea, principalmente en dirección de los grandes espacios verdes.
En este sector, la pobreza es casi ausente. Solamente se puede encontrar en pequeñas "favelas" ubicadas en terrenos que quedaron vacíos, a veces muy cerca de urbanizaciones lujosas. La gran pobreza se ubica mucho mas a la periferia, en el barrio de Petare, una de las favelas mas grandes de Latino América. Las casitas de ladrillo recubren una montaña entera, dominando toda la parte Este de la ciudad. Subiendo hacía la cumbre del Avila, el gran cerro que domina la ciudad, pudimos observar estos procesos.
Lo que uno puede hacer con insomnio y una computadora! Casi extraño el laburo!
Subir esta montaña fue un hermoso momento. Es uno de los lugares que mas nos gustó, con los parques y las plazas del centro. En camino, nos hemos bañado en un aroyito, hemos escuchado el canto de los pájaros, respirado el aire fresco del bosque, olvidando a cada momento que estábamos a tan solo unos cientos metros del tránsito! Es realmente un mundo aparte.
También es hermoso volver a "casa" y encontrarnos con nuestra "familia", desde ya tres semanas que vivimos juntos. Las risas, la sangría, el perfume de las arepas a cualquier hora, las comidas preparadas con amor, las largas charlas en el comedor en tres o cuatro idiomas distintos. Extrañaremos todo esto!
No extrañaremos la locura caraqueña pero si extrañaremos las hermosas personas que hemos encontrado aquí, los lindos momentos, los bellos lugares y de manera general, todas las buenas cosas que trae la vida sedentaria con seres queridos. Igor, Tomas, Manuel, Javier, Corí, Solimar, Marina... Cuantos lindos encuentros!
Por fin... Caracas, si bien nuestro encuentro fue forzado, fue muy lindo conocerte! Te deseamos lo mejor de lo mejor. Pórtate bien!!
Salut!
Si tout se passe comme prévu, cette entrée devrait être notre dernière depuis Caracas. Notre carte grise est en chemin et devrait arriver mardi. L´envie de reprendre la route se fait chaque jour un peu plus grande! Caracas fut une étape forcée et au départ peu agréable, mais nous repartirons avec une énorme quantité de souvenirs, et plutôt des bons!
Disons d´abord quelques mots à propos de la ville. C´est un fidèle reflet de la réalité latino américaine contemporaine. Pauvreté et richesse sont condamnées à partager le même espace.
Notre quartier s´articule autour de l´avenue Francisco de Miranda, l´axe dynamique au dessous duquel circule la première ligne de métro. On y trouve des hauts bâtiments à l´ architecture moderne, sièges de multinationales, immeubles de haut standing et centres commerciaux. La richesse se diffuse à partir de cet axe, tout particulièrement en direction des grands espaces verts. Dans ce secteur, la pauvreté est presque inexistante. On ne la rencontre que dans quelques petites "favelas", là où des terrains sont restés sans usages. La grande pauvreté se situe plus loin, vers la sortie est de la ville, là où se trouve Petaré, un plus grands bidonvilles au monde, juché sur une montagne qui domine toute la partie Est de Caracas. Petaré est un grand protagonistes du sentiment d´insécurité qui règne sur Caracas. En montant au sommet de l´Avila, nous avons pu avoir une belle vision d´ensemble:
En rouge la richesse et en bleu la pauvreté. Le travail me manque presque!
Cette petite ascenssion fut un beau moment. Perdus au milieu des arbres, nous nous sommes baignés dans un ruisseau, nous avons respiré l´air de la forêt, écouté le chant des oiseaux et oublié que nous n´étions qu´à quelques centaines de mètres du centre de la ville!
Tous les soirs, nous rentrons "à la maison" et nous retrouvons toute la "famille", toujours avec le même plaisir. Les rires, le parfum des arepas que nous mangeons à n´importe quelle heure, la bonne musique, les longues conversations en trois ou quatre langues et de manière générale, toutes les bonnes choses de la vie sédentaire auprès d´êtres chers... Tout ca nous manquera!
La fièvre caraquègne ne nous manquera en revanche pas mais nous nous souviendrons avec nostalgie de tous les beaux moments que nous avons vécu ici, de toutes les belles rencontres que nous avons fait. Igor, Solimar, Manuel, Tomas, Cori, Javier, Marina... Que du bon!
Caracas, même si notre relation n´a pas toujours été facile, ca a été un plaisir de te rencontrer! Nous te souhaitons le meilleur! Sois bien sage!
mardi prochain 23 juin cela fera 3 semaines que vous êtes à Caracas. Le temps sûrement de bien connaître la ville. Mais ce que vous retiendrez le plus et nous aussi c'est cette fabuleuse rencontre avec Igor, ses amis et son hospitalité. Bon départ en direction de la Colombie, prudence quand même et bonne route. On pense fort à vous.
ReplyDeleteMuchos besos de toda la familia
Maman y papa
Eh! Ca fait longtemps que vous ne nous aviez pas laissé un p´tit commentaire! Ca nous fait toujours plaisir! La prochaine fois qu´oin vous appellera, on sera de nouveau sur la route! On a hâte!
ReplyDeleteGros bisous à tous les trois!!
Et vive les nouvelles aventures, c'est vrai que ça va être dur de quitter tout ce chouette monde
ReplyDeleteBonne continuation
Bises d'ANISE 44