De Mérida a... Colombia!! / Bienvenue en Colombie!

Queridos amigos, queridos lectores,

Ahora si! Podemos decir que llegamos a Colombia! Si! Al país de García Márquez, de Shakira, de Pablo Escobar, de los militares por doquier y claro, el país del café. Pero sobretodo un país de gente sonriente que hasta ahora nos ha dado una hermosa impresión.

Según lo planeado y gracias a que Kombi no tuvo problemas mayores en los niveles de carburación del motor. El domingo partimos, no sin antes dar una vuelta por el Mercal (la red nacional de alimentos chavistas a precios económicos) y hacernos un buen stock de provisiones.

La noche del sábado merece un párrafo aparte, ya que fuimos los invitados de honor al Club Volkswagen . Allí pasamos una noche muy amena entre charlas, fotos, tragos y hasta una colecta que hizo uno de los miembros del club y juntó 130 Bolívares por nuestra causa! Eternamente agradecidos por las muestras de cariño de toda la gente de Mérida!

Luego de despedirnos de Reinaldo y toda su familia, con lágrimas en los ojos y el corazoncito galopando fuerte.

Gracias Reinaldo!

Tomamos la ruta rumbo al norte nuevamente, que en realidad era una gran bajada interminable. Es una buena lección de geografía física. En la zona inter tropical, no existen las estaciones. Los climas cambian por la altitud. Básicamente, el invierno está encima de 2500 metros. La primavera se encuentra entre 1000 y 2500 y por debajo está el verano. En una hora de carretera estábamos nuevamente al nivel 0 mts y por ende a 30ºC. Así que a sacarse los puloveres y los pantalones largos y ponerse la malla nuevamente!!

Al llegar a Maracaibo pasamos bien cerca del lago que tiene una de las reservas más grande de petróleo en toda Venezuela y paradójicamente nos pareció la región mas pobre del país. Vimos tubos de petróleo pasando en frente de miserables casitas de barro.

A una hora de Maracaibo estaba la ansiada frontera Colombiana que no pudimos cruzar ese día pues la oficina que otorga los permisos de ingreso al país a los autos cerraba a las 15 hs y eran las 17! Fue allí cuando nos dimos cuenta que estábamos por perder nuestro paragolpe trasero que pendía de un hilo! Y este nos produjo nuestro primer encuentro colombiano, un viejo soldador y su mujer indígena lo pusieron nuevamente en su lugar y pasamos una hermosa noche charlando en su rancho.

Al día siguiente, luego de tener nuestro precioso permiso y tras recorrer los 50 km más seguros de nuestro viaje. Con militares al borde de la carretera que nos paraban con una sonrisa para preguntarnos sobre nuestra aventura.

Riohacha nos recibió alegremente! Con gente simpatiquísima que nos saludaba gritando: argentinos! Che boludos! Y un chico que en su moto nos llevó hasta el centro. En donde nuevamente nos encontramos con el calentísimo Mar Caribe!! Chapuzón infaltable!

También Riohacha tuvo el agrado de ser la primer ciudad de ver en funcionamiento la Kombi-stand ! aunque no en todo su esplendor ya que a cada minuto se nos ocurren nuevas ideas!!

Vamos a ver si en Santa Marta, donde llegamos hace tan solo una hora, las ponemos en práctica! También es aquí donde empieza nuestra búsqueda de un medio de llegar a Panamá. Nuestro tiempo de estadía en Colombia dependerá directamente de lo que encontraremos pero igual, sabemos que para las buenas oportunidades, hay que ser paciente. A ver lo que pasa!

Abrazos viajeros para todos!

Chers amis, chers lecteurs!

Ca-y-est, nous sommes en COLOMBIE!! Au pays de García Marquez, de Shakira, de Pablo Escobar, des militaires partout, des sourires, du café, de la coke et des températures torides! Un pays qui a le sourire et qui nous donne d´excellentes premières impressions!

Comme prévu, nous avons quitté Mérida dimanche en fin de matinée, le temps de dire au revoir à nos amis et de faire un tour au marché du réseau MERCAL, un système de distribution de nourriture à bas prix mis en place par le régime chaviste. Sûrement ce que ce gouvernement a généré de mieux! Nous sommes repartis avec un grand sac rempli d´aliments de base pour trois fois rien.

Nous avions prévu de partir plus tôt mais la nuit précédente a été mouvementée: nous avons étés les invités d´honneur du Club VW de Mérida et la soirée a été arrosée! La règle est bien simle: pas un conducteur ne doit repartir sobre! Un des vétérans de la bande, en nous faisant goûter une liqueur typiquement andine nous a très bien mis dans l´ambiance: "ca c´est parfait pour quand tu conduis et que t´as un coup de fatigue. T´en bois une bonne rasade et t´es aussitôt réveillé et attentif!". Autant dire que nous avons bien rigolé. L´ambiance était formidable, très bon enfant comme dirait maman. Nous avons beaucoup échangé autour du fait de voyager en combi, nous avons recu quelques tips de mécaniciens, raconté des blagues derière le dos des femmes... Tout le monde a été très chaleureux. Nous avons vendu quelques photos et, pendant que nous parlions avec tout ce beau monde, une collecte a été organisée. Au milieu de la soirée, le club nous a solennellement remis sa contibution à notre voyage: 150 bolivars en liquide! Encore une fois, la solidarité des gens de mérida nous a énormément touchés. MERCI!

C´est donc avec un petit pincement au coeur que nous avons repris la route. Les adieux avec la famille de Reinaldo furent émouvant et nous pensions bien à eux en sortant de la ville. La route est une descente d´au moins 50 kilomètres au cours de laquelle nous prenons une belle lecon de géographie physique. Dans la zone intertropicale, il n´y a presque pas de saisons et les climats varient surtout en fonction de l ´altitude. Au dessus de 2500 mètres, c´est l´hiver. Le printemps doit se trouver entre 2500 et 1000 mètres et au dessous c´est l´été, avec une bande plus arride entre 500 et 1000 mètres (à vérifier quand même!). Les pins disparaissent au profit des cactus qui laissent eux mêmes place aux bananiers... Nous avons vite été obligés de troquer nos pulls en laine contre marcel et débardeur!

Alors qu´au départ nous pensions entrer en Colombie par San Critobal, nous avons décidé de remonter judsqu´à la région de Maracaibo, histoire de profiter au maximum de l´essence à prix vénézuéliens et des effets de notre nouvelle stratégie anti militaires (qui avaient la fâcheuse habitude de nous arrêter 5 à 10 fois par jour): nous sommes partiellement aveugles et complètement sourds. A moins qu´ils ne se mettent au mileu de la route, nous ne les voyons pas, nous ne les écoutons pas. Quel plaisir de les entendre s´époumonner dans leurs sifflets quand nous nous éloignons!

Ce fut aussi l´occasion de découvrir une des principales régions productrices de pétrole au monde et de voir que la plus grande richesse de notre temps ne profite pas à ceux qui vivent là où elle se trouve. Les dollars ne se répandent pas en nappes autour des lieux de production mais s´échappent par les pipe lines qui courent en direction de la côte. C´est de la région de Maracaibo que provient la majeure partie de la richesse du pays mais c´est là que se trouvent les plus grandes poches de pauvreté. La famille qui vit dans cette cahute ignore-t-elle que des millions de dollars passent chaque jour devant sa porte?

En remontant vers le Nord, nous nous sommes tranquillement approchés de la Colombie. Pendant un long moment, nous avons roulé le long de la sierra qui délimite les deux pays.

Nous sommes arrivés à la frontière aux environs de 17h mais le bureau chargé de la délivrance des permis de circuler avec un véhicule était fermé depuis 15h! Comme notre pare choc arrière s´était décroché en cours de route (et oui, il était un peu fatigué depuis quelques temps), nous avons passé la nuit chez un vieux soudeur qui nous a réparé ca comme il aurait renforcé le pont d´un porte-avions.

Hier matin, nous avons enfin retrouvé la Mer des Caraibes, à Riohacha, un joli petit village relativement connu pour avoir abrité un célèbre prisonier... Papillon, idole de ma jeunesse! Comme de coutume, la vieille bicoque a été remplacée par un bâtiment en béton à la rentabilite plus élevée mais l´émotion est restée intacte. Nous avons profité de l´escale pour mettre en place nouveau système de vente de photos: le combi-stand! Nous nous sommes couchés en rêvant des profits mirobolants que nous ne manquerons pas de faire et dès potron minet, nous avons pris la route de Santa Marta. En chemin, nous nous sommes baignés, nous avons fait notre lessive dans une rivière et nous avons découvert la gentillesse des soldats colombiens, qui nous arrêtent juste pour nous poser des questions sur notre voyage!

Terminons donc par dire quelques mots sur les premiers colombiens que nous avons rencontré. Des gens charmants! Le contact est très facile, très simple et c´est la première fois que nous générons tant de curiosité. Beaucoup de gens nous accostent, nous posent des questions... Et jusqu´à présent, la sensation d´insécurité est complètement nulle! Très agréable!

Demain, nous commencerons nos recherches d´un moyen de rallier le Panama. Notre temps de séjour en colombie dépendra directement de ce que nous trouverons, tout en sachant que pour profiter des bonnes affaires, il faut savoir être patient... Affaire à suivre!

Très grosses bises!