Sábado, 4 de la madrugada. En la vieja fábrica reconvertida en boliche los parlantes escupen ritmos de tecno de segunda selección. En el medio de la pista, un tipo está sacado. Baila como si fuera la última vez, la transpiración gotea por su cara, su espalda, su pecho. Es un chico que acabamos de conocer, uno de esos compañeros de una noche y nos hace reír mucho. Un poco más lejos, con Jean-Jean, Tintin y Bilou, nos abrazamos, nos reimos como locos, nos contamos todas nuestras historias. Festejamos la alegría de estar juntos, la amistad y el compartir en una ciudad dormida, con gente nueva y bajo las estrellas del cielo panamense.
El equipo completo (fotografo incluído)
Hoy hace justo una semana que estamos aquí, en esta ciudad tan fascinante, mezcla de Manhattan, Cartagena, Bangkok y Miami. El centro viejo es una hermosura. Está muy bien conservado pero no se ha transformado aún en un puro producto turístico. Hay calzoncillos colgados a las ventanas, viejos sentados a la entrada de sus casas, edificios tomados y gatos flacos. Las calles pavimentadas se terminan casi siempre al borde de la bahía dominada por los inmensos edificios de la ciudad moderna, donde están actualmente construyendo las torres residenciales más altas del mundo. Del otro lado de la ciudad, yendo para el oeste, encontramos los barrios americanos, donde vivían todos los funcionarios que manejaban el canal antes de su restitución. Por ahí se encuentran la mayoría de los gigantes centros comerciales donde los panamenses practican la primera religión del país: el shopping. Y mas lejos, cuando vamos para la periferia nos encontramos con los enormes barrios pobres. Al final, todo este mundo solo comparte dos cosas: el increíble ruido de los diablos rojos, estos antiguos colectivos escolares norteamericanos reconvertidos en bondis y las terribles lluvias que caen diariamente sobre todo el país.
Ya lo habrán entendido, Panamá City es todo un universo. Y es una gran suerte porque nos vamos a quedar un rato: tenemos que sacar un nuevo pasaporte para el chofer y una visa norteamericana para la co-piloto, tantos trámites que deberían demorar dos semanas.
Un diablo rojo. Por comparación, los choferes porteños son ángeles
Aprovechamos para compartir la vida de Jean-Marie y de sus dos hermanos, que vinieron de Francia para visitarlo. Este tipo está hecho un duque. Trabaja en la embajada, se viste bien y a la noche vuelve con dinero para comprar cerveza. Que más pedir? Este fin de semana fuimos a la costa a conocer los viejos fuertes españoles.
En efecto, Panamá no esperó la construcción del canal para ser un punto clave del comercio mundial. Desde los principios de la colonización, el istmo fue utilizado para transportar todo tipo de mercancías de un océano al otro a lo largo de un camino importantísimo llamado El camino real. Las bahías de San Lorenzo y Portobello fueron transformadas en puertos llenos de actividad y como todos los piratas del mundo soñaban con las fortunas que pasaban por ahí, los españoles tuvieron que construir potentes fortalezas que quedaron en perfecto estado. Cuando uno camina en estas construcciones, se siente transportado a una época mítica, llena de explosiones de cañones y gritos de marineros.
Los paisajes son fabulosos. Alternan acantilados vertiginosos y playitas de arena fina, selvas y espacios cultivados. Los colores son alucinantes. El verde de la vegetación contrasta con el celeste del mar, el blanco y el azul del cielo, los ocres de las piedras…
De vuelta en Panamá City, nos preparamos para vivir una semana esencialmente consagrada a la combi (que está nuevamente perdiendo aceite, y no un poco!) y a los trámites. Lo de la visa norteamericana enfoca toda nuestra atención, todas nuestras esperanzas. El la última clave que necesitamos para abrir la puerta de New-York, para a vivir el sueño. Deséenos suerte!
Iris y su nuveo amigo el oso perezoso les desean un buen día!
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Samedi, 4 heures du matin. Dans l´ancienne usine reconvertie en boite de nuit, les enceintes crachent des rythmes de techno de troisième zone. Au milieu de la piste, un mec est déchaîné. Il danse comme si c´était la dernière fois, la transpiration coule le long de son dos, sur son visage, sa poitrine. C´est un gars qu´on vient juste de connaître, un de ces compagnons d´un soir et il nous fait bien rire. Un peu plus loin, avec Jean-Jean, Tintin et Bilou, on s´embrasse, on se frotte les fronts, on rigole. On célèbre le plaisir d´être entre potes, de faire la fête dans une ville endormie et où chaque endroit est une découverte. Comme c´est beau l´amitié, comme c´est beau une ville la nuit…
Nous sommes arrivés à Panamá city il y a tout juste une semaine, découvrant une ville à 1000 facettes. Le centre historique est superbe. Il est très bien conservé et n´a pas le côté aseptisé qu´ont certains vieux quartiers devenus des produits touristiques. On y trouve encore des slips pendus aux fenêtres, des vieux assis sur des chaises, des maisons délabrées. Au hasard des rues pavées, on débouche sur l´immense étendue de la baie, dominée par les immeubles du quartier moderne où se construisent actuellement les plus hautes tours résidentielles au monde.
A l´ouest, on trouve les anciens quartiers américains, qui sont comme des morceaux de Floride en Amérique Centrale et à proximité desquels se trouvent les immenses centres commerciaux où les panaméens s´adonnent à la religion nationale: le consumérisme. Et puis il y a les vastes quartiers pauvres, plus loin vers le Nord. En fait, tout ce petit monde ne partage que deux choses: le vacarme des diables rouges, ces vieux cars scolaires nord-américains reconvertis en bus de fortune et les pluies torrentielles qui s´abattent quotidiennement sur le pays.
Vous l´aurez compris, Panamá city est un univers en soi. On n´a probablement pas fini d´y faire des découvertes et ça tombe plutôt bien car nous allons y rester un peu: nous devons refaire un passeport français (le passeport d´urgence ne permet pas de rentrer aux USA) et obtenir le visa américain d´Iris, deux démarches qui devraient nous prendre deux semaines.
Nous en profitons pour partager la vie de l´ami Jean-Jean, qui est devenu un vrai Monsieur. Il travaille à l´ambassade, s´habille bien et revient avec de l´argent pour acheter des bières. Et puis comme ses deux frangins sont venus le visiter, nous en avons trois pour le prix d´un. Autant vous dire qu´on est gâtés! Ce week-end, nous sommes partis vers la côte atlantique, à la découverte des vieux forts espagnols.
En effet, Panamá n´a pas attendu la construction du canal pour être un haut lieu du commerce mondial. Dès le début de la colonisation de l´amérique Latine, les espagnols ont utilisé l´isthme pour faire passer leurs marchandises d´un océan à l´autre, à dos de mules. C´était le chemin royal. Les baies de Portobelo ou de San Lorenzo sont devenues des ports hypers actifs où les pirates de tous bords cherchaient à faire fortune. D´innombrables navires y furent envoyés par le fond et sur toute la côte, de puissantes fortifications furent édifiées. La plupart d´entre elles sont aujourd´hui intactes et nous renvoient à cette époque épique.
Tintin: “Le fort a 76 canons…
Avec nous, ça fait 5 de plus!”
Les paysages somptueux alternent falaises abruptes et plages de poches, nous rappelant un peu notre chère bretagne, des palmiers et quelques degrés en plus.
De retour sur Panamá, nous nous apprêtons à passer une semaine essentiellement consacrée aux démarches administratives et à la combi, qui s´est remise à perdre de l´huile. Nous mettons toute notre énergie vers l´obtention de la visa américaine. C´est la dernière clef qu´il nous manque pour ouvrir la porte de New-York, celle de notre rêve. Souhaitez-nous bonne chance!
D´ici là, nous vous envoyons de très grosses bises!
Encore une belle entrée sur le blog. Et comme il faut vous porter chance: MERDE, MERDE et encore MERDE!! pour les visa et passeport. A propos je ne vous ai pas encore passer de commande: un panama m'irait très bien sauf si vous avez pensé à me ramener du marché brésilien "Ver o Peso"un flacon de "pour faire l'amour 3 fois dans la nuit" comme une fois me suffirait je pourrais peut-être le diluer ou le partager avec Sergio. Le mariage réussit fort bien à Iris qui est de plus en plus jolie même quand elle tient dans ses bras un nouvel ami un rien paresseux.
ReplyDeleteBonne continuation et muchos besos.
papa Yves
Et bien figure-toi que tu as déja ta petite bouteile de Viagra naturel. Maman n´a qu´a bien se tenir! Muchos besos papa!
ReplyDeleteVoilà encore une étape importante de votre voyage qui se présente bien malgré l'attente et la patience qu'il va vous falloir pour toucher le but de votre rêve ....mais ça devrait passer vite. Effectivement nous vous souhaitons bonne chance et on espère que la combi ve bien se retaper...!
ReplyDeleteSuperbes les photos de condors.
Avec ce récit si attrayant vous pourrez écrire un livre, c'est peut être le but d'ailleurs...?
Nous avons donné votre blog à des amis, on est sur qu'il va leur plaire.
Les cheveux courts vont très bien à Iris et les cheveux frisés très bien à Franck.Vos photos transpirent le bonheur, merci et on attend la suite dans une semaine à peut près car tel est le rythme n'est ce pas ?.
On vous embrasse très très fort.
denise et Annick.
Hello les voyageurs ! Ben moi je ne serai pas fière à la place d'Iris avec une drole de chose comme ça dans les bras...
ReplyDeleteVotre voyage est toujours aussi passionnant à suivre ; continuez à nous faire voyager par procuration !
Bon courage dans vos démarches, on croise les doigts. Bisous les z'amis !
Chers enfants,
ReplyDeletej'ai beaucoup apprécié votre traversée un rien pimenté ...que d'émotions en quelques jours - des pas toujours très agréables et d'autres paradisiaques !-
Merci pour les fonds marins : magnifique !
Iris est superbe avec ses cheveux courts et Franck retrouve ses jolies boucles quand il était petit.
Le nouvel ami d'Iris est insolite pour nous français et ne semble pas farouche...mais quel drole de nez !
Plein de gros bisous à tous les deux et je croise des doigts pour la Combi et le visa d'Iris.
Maman
hola amigos ,los seguimos cada ves que vajajmos a snta marta miramos como van , un abrazo y toda la suerte .. sigan soñando que ya van llegando ....andrea
ReplyDeleteHola viajeros,es muy lindo lo que nos muestran de Panama ,lastima que a la chanchi no le gusto andar en barco y le agarro curciadera (ya se va a curar con un buen mecanico).
ReplyDeleteUn beso gigante hasta el cielo los requeemos.
MSH
Ah c´est vrai qu´on aimerait bien mettre tout ça dans un livre! Pourquoi pas un jour? En même temps, nous en rencontrons des voyageurs qui vivent de grandes aventures! Et qui ont sûrement de belles expériences à raconter... Mais qui sait!?
ReplyDeleteNous sommes toujours aussi heureux de voir que notre blog plait à nos familles, nos amis... Et nous vous envoyons de grosses bises!
ah! Et pas d´inquiétude pour le nouvel ami d´Iris, il est plus paisible qu´un mexicain à l´heure de la sieste!
Gracias familia, gracias amigos!
ReplyDeleteY si... Esta combi es bien simpática, pero que manera de joder!
Andrés y Andrea, esperamos que todo anda bien en Minca y les mandamos abrazos gigantes!!
holaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
ReplyDeleteque lindo tenerlos en Costa Rica
para nuestras familias fue una gran experiencia compartir con ustedes, espero mantenernos en contacto y que que les valla muy bien...