Buenas amigos! / Chers amis!
Que lindo fue volver a México! Lo que al principio era nada más que un trámite administrativo se transformó en una semana inolvidable en nuestro país latinoamericano favorito (después de Argentina, por supuesto!) y vino con la confirmación de algo que ya sabíamos: vamos a extrañar Latinoamérica!
Qu’est-ce que c’était bien de revenir au Mexique! Ce qui au départ n’était rien d’autre qu’une démarche admisnitrastive s’est transformé en une semaine inoubliable, avec encore de belles rencontres. Rien d’étonnant dans ce pays qui est notre préféré en Amérque Latine (après l’Argentine, bien sûr!)
Fue la oportunidad de descubrir una linda parte del norte mexicano: el Estado de Chihuahua y su inmenso desierto de Sonora. Paisajes hermosos, inmensidades tan majestuosas como vacías… Una naturaleza totalmente virgen y de vez en cuando, perdidos en el vacío, un pueblito.
Ce fut l’occasion de découvrir une chouette partie du Nord du Mexique: l’Etat de Chihuahua et son immense désert de Sonora. Des paysages magnifiques, d’immenses étendues aussi majestueuses que vides; une nature brute de tout décoffrage avec rien d’autre qu’un petit patelin par ci par là, complètement paumé au milieu du vide.
(Paréntesis cómica: para sacar esta hermosa foto, el francés dejó la combi metida en la arena y sin la ayuda de un mexicano súper simpático, ahí hubiésemos tenido que dormir!)
(Petite parenthèse marrante: pour faire cette magnifique photo, le chauffeur est allé s’embourber jusqu’au moteur et sans l’aide d’un mexicain super sympa, on y serait peut-être encore!)
Nuevo Casas Grandes es uno de esos pueblos. Llegamos ahí el lunes a la noche, justo después de la caída del día y mientras estábamos tratando de ubicarnos andando a tres kilómetros por hora en sus calles mal pavimentadas, un auto nos hizo señas. Era el coche de Cristian, un uruguayo emigrado en México desde casi 10 años y que quería simplemente… Invitarnos en su pizzería! Al final, nos invitó a su casa y ahí nos quedamos dos días, conociendo a su numerosa y hermosa familia. Con su sus 4 hijos mayores, Santiago, Nicolás, Federico y Nahuel, la pasamos súper bien!
Nuevo Casas Grandes est l’un de ces villages. On y est arrivé lundi soir sur les coups de 20 heures, peu après la tombée de la nuit et alors qu’on essayait d’y prendre nos marques en circulant à trois kilomètres heures par ses rues mal goudronnées, une voiture nous a fait des appels de phare. C’était celle de Cristian, un Uruguayen émigré au Mexique depuis près de 10 ans et qui voulair simplement… Nous inviter à manger dans sa pizzeria!
De ahí nos fuimos a conocer los alrededores, interesantísimos. El punto más atractivo es el sitio de las ruinas de Paquimé, uno de los sitios arqueológicos más importantes del Norte mexicano. Se trata de una antigua ciudad de adobe que entre el siglo XI y el siglo XIV contó más de 3 000 habitantes, agrupados en un conjunto arquitectónico único ya que algunos edificios tenían hasta 5 pisos! Las técnicas utilizadas para transportar el agua, construir los edificios y guardar los alimentos eran tan avanzadas que su declino y su abandono poco antes de la llegada de los españoles sigue siendo un misterio.
Au final, il nous a invité chez lui et nous sommes restés deux jours, faisant la connaissance de sa très nombreuses famille et utilisant sa maison comme point de départ pour aller visiter les environs. Comme le reste de la province, le coin est magnifique. Le principal point d’intérêt est sans nul doute le site des ruines de Paquimé, une ancienne ville indigène qui, entre le XIè et le XIV è siècle compta plus de 3 000 habitants regroupés dans un ensemble architectural unique puisque certains édifices avaient 5 étages! Les techniques utilisées pour construire les bâtiments, transporter l’eau et garder les aliments étaient si avancées que le déclin puis l’abandon de la cité peu avant l’arrivée des espagnols restent un mystère.
Más allá de este sitio excepcional, la región se caracteriza por una mística muy particular y por la presencia de numerosos mormones que huyeron de las persecuciones de las cuales eran victimas más al norte. Algunos pueblos siguen contando con casas dentro de las cuales viven varias mamás y en Colonia Juarez, el templo mormón es sin duda el edificio más lujoso de la zona…
En dehors de ce site exceptionnel, la région se caractérise par une mystique très particulière et par la présence de nombreux mormons ayant fuit les persécutions dont ils étaient les victimes plus au Nord. Deux ou trois villages comptent une majorité de familles ayant plusieurs mamans sous le même toit et à Colonia Juarez, le temple mormon est sans nul doute le bâtiment le plus riche à 50 kilomètres à la ronde…
“Se ha dicho que en Chihuahua no existe paraíso verde ni exuberante, que es un reino de ranuras amarillentas, erosionadas, secas y desoladas, y de montañas altas y escabrosas cortadas a tajo por enormes desfiladeros. Las lluvias escasas y torrenciales caen para ser estancadas en las cuencas desérticas, para evaporarse y despeñarse entre cañones rocosos. El sol ampolla y agrieta, el viento quema, el invierno hostiga. Los habitantes de Chihuahua, de todos los tiempos, algunas veces mineros, otras agricultores o clericós, siempre han sido guerreros. Y esto ha sido así debido a que su ambiente les exigió un poco más del esfuerzo máximo, tanto en valor como en tenacidad de espíritu y en fuerza de carácter. Una raza de hombres y mujeres fuertes con mucho amor a la tierra, para luchar por ella, fue necesaria para sobrevivir aquí.” (Lester and Lester 1979)
“On dit qu’à Chihuahua il n’y a pas de paradis vert ni de nature exubérante, que c’est un royaume fait de plateaux jaunissants, errodés, secs et désolés, et de hautes montagnes découpées et aiguisées par d’énormes lames de couteaux. Les pluies rares mais torrentielles ne tombent que pour ester stagner dans des flaques éparses, pour s’évaporer et dégringoler dans les canyons rocheux. Le soleil frappe te désèche, le vent brûle, l’hiver râpe. Les habitanrts de Chihuahua, de tous temps, qu’ils aient été mineurs, agriculteurs ou religieux, ont été des guerriers. Et cela a été ainsi parce que leur environnement leur a exigé encore plus que l’effort maximal, aussi bien en valeur qu’en tenacité d’esprit et en force de caractère. Une race d’hommes et de femmes forts, avec un grand amour de la terre, pour lutter pour elle, a été nécessaire pour survivre ici”. (Lester and Lester 1979)
El desierto de Sonora es grandioso. Majestuoso y humilde a la vez, impone el respecto. A 60 kilómetros por hora, tambaleados por fuertísimas ráfagas de viento, hemos tomado el tiempo de saborearlo, pensando también en los miles de inmigrantes, pasajeros clandestinos de un sueño cruel para quienes el desierto de Sonora es más que nada el último obstáculo en la larga ruta de los Estados Unidos. Nos recordábamos de las palabras de Ricardo, el muchacho que trabaja con Joe en Miami y que nos contó como tuvo que dar todos sus ahorros a los coyotes y como una mujer llevada al cabo de sus fuerzas decidió quedarse al borde del camino, en el medio… del desierto de Sonora.
Le désert de Sonora est grandiose. Majestueux et humble à la fois, il impose le respect, force l’admiration. A 60 kilomètres par heure, brinquebalés par de terribles rafales de vent, on a pris le temps de le savourer, en pensant également aux milliers de migrants, passagers clandestins d’un rêve cruel pour qui le désert de Sonora est avant tout le dernier obstacle sur la route des Etats-Unis. On s’est souvenu des paroles de Ricardo, celui qui travaille pour Joe à Miami et qui a fait la longue marche jusqu’à la terre promise, quand il a donné toutes ses économies aux passeurs et qu’une femme épuisée avait fait le choix de rester sur le bord du chemin, au milieu… Du désert de Sonora.
Para nosotros obviamente, el viaje era mucho más agradable y al momento de pasar nuevamente “del otro lado”, pensábamos en esa inmensa parte del mundo que se llama América Latina y nos dábamos cuenta a que punto la amamos!
En ce qui nous concerne, le voyage était bien évidemment beaucoup plus agréable et au moment de repasser “de l’autre côté”, on pensait à cette immense partie du monde qu’est l’Amérique Latine et on se rendait compte à quel point on l’aime!
Sentimos con mucha fuerza que en esta parte del mundo se encuentra una parte nuestra y al momento de seguir adelante, miramos por atrás y se nos escapa una lagrima. Pero tal vez este portón que hemos encontrado en el borde de la ruta simboliza el mundo abierto que estamos por conocer y nos dice algo como “Solo el infinito los espera”. Entonces sentimos dos bultos en la espalada. Son dos alas y vamos a usarlas!
On sent avec force qu’une partie de nous s‘y trouve et au moment de continuer, nous regardons par derrière et l’espace d’un instant, la nostalgie prend le dessus. Dans le même temps, le vieux portail qui se trouve au bord de la route symbolise le monde grand ouvert qui nous attend et qui nous dit un truc du style “l’infini vous attend”. Alors on sent deux bosses qui nous grattent dans le dos. Ce sont deux belles ailes et il va bien falloir s’en servir!