Queridos amigos! / Chers amis!
Siempre es tan bueno escribir entradas como la que empieza aquí, con buenas fotos, buenas noticias, buena gente y muchas promesas.
Otra vez fue una semana inolvidable. Después de haber caminado al borde del Grand Canyon, empezamos a manejar y paramos a dormir en Seligman, uno de los pueblos históricos de la Ruta 66, el camino mítico de Las uvas de la ira, cuándo los campesinos quebrados de Arkansas cargaban todas sus posesiones en camionetas podridas y tomaban la ruta del Eldorado: California.
Ça fait toujours tellement plaisir d’écrire des entrées comme celle qui commence là, avec des belles photos, des bonnes nouvelles, des gens sympas et plein de promesses.
Une fois de plus, Amerikando a vécu une semaine inoubliable. Après avoir marché le long du Grand Canyon, nous avons commencé à conduire et nous sommes arrêtés pour dormir à Seligman, un des villages historiques de la Route 66, la voie mythique des Raisins de la Colère, quand les paysans ruinés de l’Arkansas entassaient toutes leurs possessions sur des tacots pourris et prenaient la route de l’Eldorado: la Californie.
En el estacionamiento del Correo Nacional, nos hemos despertado entre las tiendas abandonadas y los negocios de recuerdos para turistas en búsqueda de revival de los Golden Sixties. Cars, la película de Pixar, le hizo un bien enorme a la antigua “Main street of America” y a intervalos regulares, buses llenos de jubilados traen grupos enteros de consumidores en potencia.
La ironía es que estos buses llegan por la autovía y en la ruta en sí, la tranquilidad es absoluta. Los paisajes son bastante áridos y solamente cruzamos, muy de vez en cuando, un motel abandonado, una gasolinera destruida, algunas camionetas comidas por el óxido, un bar para motoqueros vestidos de cuero, una tienda de recuerdos Designed in the US / Manufactured in China recientemente pintada y, al fin del camino, el inevitable Mac Donald’s. Y si uno sigue un poco más, llega a uno de los lugares más locos del mundo: Las Vegas.
Sur le parking de la Poste, nous nous sommes réveillés entre les magasins abandonnés et les boutiques de souvenirs pour touristes en quête de revival des Golden Sixties. Cars, le film de Pixar a manifestement fait beaucoup de bien à la vieille “Main Street of America” et à intervalles réguliers des cars remplis de retraités déverssent des flots de consommateurs en puissance.
L’ironie veut que ces cars arrivent par l’autoroute et sur la route en elle même, le calme règne. Les paysages sont plutôt arides et tout au plus croise-t-on, de ci de là, un motel abandonné, une station essence délabrée, quelques carcasses de camionnettes, un bar pour chopers encuirés, une boutique de souvenirs Designed in the US / Manufactured in China fraîchement repeinte et au bout du chemin, l’incontournable Mac Donald’s. Et si vous poussez encore un peu plus, vous arrivez dans un des endroits les plus dingues au monde: Las Vegas.
Todos los superlativos ya fueron utilizados para hablar de esta ciudad y ninguno es falso. Es realmente un lugar increíble. Tuvimos mucha suerte al ser recibidos por Tim, un hombre que conoce la ciudad como el fondo de su bolsillo y que nos mostró todas las cosas que uno puede hacer sin dinero. Entre otras originalidades: fuimos pagados para tomar cervezas y jugar en el casino (la pinta de los viajeros al salir de ahí!!), tenemos una foto nuestra con un millón de dólares y era gratuita, vimos una pileta con tiburones adentro, una calle recubierta de una pantalla gigante, góndolas venecianas bajo el sol a las 4 de la madrugada, chicas con polleras más cortas que los tacos de sus zapatos, hombres en traje caminando a la par de padres de familia en bermudas y ojotas. Esto también es Vegas: una ciudad abierta a todos y ofreciendo oportunidades de diversión o depravación a cualquier candidato. El tiempo de un fin de semana, nos encantó conocerla y ojalá podamos volver algún día con nuestros amigos!
Tous les superlatifs ont déjà été employés pour parler de cette ville et aucun n’est faux. C’est vraiment incroyable. On a été très chanceux car on a été accueilis par Tim, un gars qui connaît la ville comme sa poche et qui nous en a montré tous les bons plans. Au rayon des originalités: il y a des millions de choses gratuites à faire et dans les Grand Hotels, on nous a presque payé pour boire des bières: en jouant 1 USD, on nous a offert 6 bières et nous avons gagné 5 USD! On était beaux à la sortie! On a une photo de nous avec 1 million de dolars et elle nous a été offerte. On a vu un piscine avec des requins dedans, une rue recouverte d’un écran géant sur 500 mètres de long, des gondoliers qui chantent sous un ciel ensoleillé à 4 heures du matin, des filles aux mini jupes plus courtes que leurs talons à aiguilles, des gens en costards cotoyant des pères de familles en claquettes et bermudas. Car c’est aussi ça Las Vegas: une ville ouverte à tous et proposant opportunités de diversion ou de perdition à tous ceux qui veulent bien y promener leur guêtres.
Después de un breve encuentro con el club VW local el domingo por la mañana, tomamos la ruta del Oeste para conocer el Parque Nacional más grande de los Estados Unidos: Death Valley.
Après une brêve rencontre avec le club VW local dimanche matin, nous avons pris la route de l’Ouest pour découvrir le plus grand Parc National des Etats-Unis: Death Valley.
Es un valle trabado entre dos cadenas montañosas, tan bajo que se ubica 90 metros bajo el nivel del mar. El aire del Pacífico pierde su humedad en las Sierras Nevadas y llega más seco que el soplo de un secador de pelo. No hay ninguna planta, ningún árbol, ni siquiera un cactus. Solamente piedra pero sus variaciones de colores son infinitas y al igual que en Glen Canyon, los paisajes nos hicieron pensar en la obra de Dalí. El punto mas bajo del valle es un desierto tapizado de sal con formas psichiedélicas y lo descubrimos al momento ideal: bien tempranito, cuando los primeros rayos del sol rebotan en el él y van a pegar las montañas ubicadas del otro lado del valle.
C’est une vallée encaissée entre deux chaînes de montagnes, tellement basse qu’elle se trouve 90 mètres sous le niveau de la mer. L’air venu du pacifique perd son humidité sur la Sierra Nevada et y arrive plus sec que le souffle d’un sèche cheveux. Pas une plante, pas un arbre, même pas un cactus. Il n’y a que de la pierre mais ses variations de couleur sont infinies et comme à Glen Canyon, ça nous a fait penser à des tableaux de Dalí. L’endroit le plus bas de la vallée est un désert de sel aux formes psychédéliques, miroitant dans toutes les directions, et nous l’avons découvert au meilleur moment de la journée: de très bonne heure, quand les premiers rayons du soleil viennent y rebondir.
La Kombi andaba muy feliz entre tantas maravillas y al igual que sus dueños, no vio pasar los tres días que vivió ahí.
La kombi était bien contente de se promener entre ces merveilles et comme ses propriétaires, elle n’a pas vu passer les trois jours qu’elle a vécu là.
Cuando cae la noche, el silencio es total. El cielo lleno de estrellas mira las lucecitas que bailan en el fondo del baile y se pregunta que significado podrían tener…
A la nuit tombée, le silence est total. Le ciel tapissé d’étoiles regarde les quelques lumières qui dansent dans le fond de la vallée et se demande quelle peut bien être leur signification.
El sol es el elemento determinante. Cuando uno sabe que las temperaturas pueden llegar a los 57º, es obviamente él quién dicta la Ley. Entonces estuvimos esperando tranquilamente que empiece a bajar y cuando nos inundó de su luz dorada de fin de tarde, nos fuimos a caminar por la Dunas que ocupan la mitad Norte del Valle. Miren que belleza!
Le soleil est l’élément déterminant. Quand on sait que les températures peuvent atteindre 57º c, c’est bien évidemment lui qui dicte la loi. On a donc patiemment attendu qu’il descende un peu et c’est quand il a commencé à nous innonder de sa lumière dorée que nous sommes partis voir les dunes qui peuplent la moitié Nord de la Vallée. Regardez si c’est beau!
Después hemos necesitado tres días para llegar a San Francisco, nuestro terminus en América. Todavía no hemos podido ver la ciudad (y dios sabe que tenemos ganas de conocerla!) pero hemos encontrado Mike, Ann y sus dos hermosas hijas, Mia e Ava. Son de estas niñas que dan ganas de tener hijos ya!
La lista de cosas que tenemos que hacer aquí parece no tener final pero se organiza alrededor de un punto clave: encontrar un barco para cruzar el Pacífico. Estamos probablemente a varias semanas de la salida y deberíamos salir a conocer otras partes de California pero nuestros nuevos amigos ya nos avisaron: nos podemos quedar todo lo que queramos! Son tantas las cosas para hacer aqui que a veces nos da miedo pero con tan buen comienzo, como quieren que no estemos optimistas?!
Il nous a ensuite fallu trois jours pour arriver à San Francisco, notre terminus en Amérique. Nous n’avons pas encore vu la ville (et Dieu sait si nous avons hâte de la découvrir) mais nous avons rencontré Mike, Ann et leurs deux filles Mia et Ava, adorables, de ces mômes qui donnent envie d’avoir des enfants tout de suite!
La liste des choses que nous devons faire à San Francisco est interminable mais elle s’organise évidemment autour d’un point clé: trouver un bateau pour traverser le Pacifique. Nous sommes à plusieurs semaines du départ et on en profitera sûrement pour découvrir d’autres parties de la Californie mais nos nouveaux amis nous ont déjà prévenus: vous pouvez rester autant que vous le voulez. Il y a tant de choses à faire et à obtenir ici que ça nous fout parfois les boules mais avec un si bon commencement, comment voulez-vous que nous ne soyions pas optimistes!?