29.8.2010. KM 55 463 –> KM 57 060
Chers amis! / Queridos amigos!
Avec notre retour sur les terres de la Sainte Russie nous pensions avoir retrouvé des eaux plus calmes mais les jours qui viennent de s’écouler nous ont démontré avec force que nous nous étions plantés. Les problèmes sont comme ça… Quand y’en a plus, y’en a encore! Mais vous allez vous en rendre compte comme nous: ils sont aussi de sacrées opportunités de faire des rencontres! Et quelles rencontres!
Con nuestro retorno en las tierras de la Santa Rusia pensábamos haber vuelto en aguas más tranquilas pero los días que acaban de pasar nos demostraron con fuerza que nos habíamos equivocado. Los problemitas son así. Cuando no hay más, aparecen nuevos! Pero lo van a ver como nosotros: también son oportunidades de hacer encuentros. Y qué encuentros!
Nous vous avions laissés dans la République d’Altay, près de la frontière mongole. Quelle belle région ! Les russes ont bien raison d’en faire un de leurs lieux de vacances préférés. Les paysages sont à couper le souffle et curieusement, à partir du moment où Iris a réparé l’installation électrique, nous n’y avons pas eu le moindre problème. On a profité, tout simplement.
Los habíamos dejado en la República de Altay, cerca de la frontera con Mongolia. Que linda región! Los rusos tienen razón cuando la eligen como uno de sus lugares favoritos para vacacionar. Los paisajes son bellos que emocionan y curiosamente, a partir del momento en qué Iris arregló la instalación eléctrica, no tuvimos el menor problema. Disfrutamos, simplemente.
La kombi roule bien. La route est lisse. Iris prépare le maté. Impeccable. Nous arrivons à Barnaul dimanche en début d’après-midi et nous profitons de l’obligation d’enregistrer notre visa auprès d’un hôtel agrée (une hérésie héritée de l’époque soviétique) pour nous payer une nuit d’hôtel et un p’tit restau. La ville est chouette. A vrai dire, toutes les villes russes le sont. Sauf, peut-être Vladivostok, qui a une vilaine tendance à se laisser aller niveau propreté et entretien. Ailleurs, l’accent est mis sur la conservation du patrimoine, les rues sont fleuries, les façades sont colorées, il y a des bancs pour que les petits vieux bavardent tranquillement. Pendant la journée, les températures dépassent les 30ºc. Les nuits sont délicieuses.
Renata anda bien. La ruta está perfectamente lisa. Iris ceba maté. Impecable. Llegamos a Barnaul el domingo por la tarde y aprovechamos la obligación de registrar nuestras visas en un hotel certificado (una estupidez heredada de la época soviética) para pagarnos una noche de hotel y un restaurancito. La ciudad es linda. Para decir la verdad, todas las ciudades rusas lo son. Cuidan mucho su patrimonio, hay flores por todos lados, las calles son limpias, las fachadas coloridas, hay animación y bancos para que los viejitos puedan charlar tranquilamente. Durante el día, las temperaturas pasan los 30ºc y las noches son deliciosas.
Lundi matin nous dégotons un petit garage perdu au fond d’une ruelle et voyant que le patron a l’air sérieux nous lui confions l’entretien que nous ne pouvions pas réaliser seuls : vidange de l’huile de la boîte de vitesse, réinstallation de la barre stabilisatrice, correction de la direction. Pendant qu’ils bossent, nous redressons puis réinstallons les protections de tôle qui avaient souffert en Mongolie, on fait un peu de rangement. Finalement, tout est fin prêt au milieu de l’après midi et nous prenons la direction de Novossibirsk, la grande ville située sur la route d’Omsk. Le soleil est en train de se coucher lorsque nous traversons une bien belle rivière. « Ça serait sympa de passer la nuit ici, tu ne crois pas ? ». Nous tournons à droite à la station service, faisons demi-tour sur le parking et repartons dans l’autre sens, en coupant une ligne continue mal repeinte. Qu’importe, il n’y avait pas un chat. Les seuls êtres vivants présents étaient les policiers du poste de contrôle et ayant vu nos plaques, ils ne perdaient pas un seul de nos mouvements. Ils nous arrêtent et commencent à nous faire le cinéma classique dans les pays corrompus : on va garder votre permis de conduire et patati et patata. On commence à être habitués maintenant. Comme nous avons encore plus de temps qu’eux, on s’installe dans leur poste, plutôt confortable et avec la télé. Ils nous parlent en russe, nous leur répondons en français, en espagnol. On va se promener dans les environs et quand nous revenons, un brin d’herbe entre les dents, ils nous rendent nos papiers et nous disent au revoir, l’air plutôt amusés finalement. Nous nous trouvons un chouette coin de verdure et y passons la nuit.
El lunes por la mañana conseguimos un taller de mecánica perdido en el fondo de una callecita y viendo que el dueño parece serio le confiamos el mantenimiento que no podíamos hacer: cambio del aceite de la caja, reinstalación de la barra estabilizadora. Mientras trabajan, reparamos las tolvas que se habían doblado en Mongolia, ordenamos nuestras cosas. Todo está listo alrededor de las cuatro y volvemos a la ruta. Tomamos la dirección de Novosibirsk, la gran ciudad que queda en la ruta de Omsk, donde debemos sacar nuestras visas para Kazajistán. El sol se está acostando cuando cruzamos un lindo río. “Che, sería lindo dormir aquí, no crees?”. Doblamos a la derecha en la estación de servicio, damos vuelta en el parqueo y volvemos en la otra dirección, cortando una línea continua mal pintada. No importa, no hay nadie por aquí. Bueno… En realidad si hay alguien. Son los policías del puesto de control y desde que vieron nuestras placas nos miraban atentamente. Nos paran y nos hacen el jueguito clásico de los países corruptos: nos vamos a quedar con su registro y patati y patata. Estamos acostumbrados ahora… Como tenemos más tiempo que ellos todavía nos instalamos en su puesto, bastante confortable y con televisión. Nos hablan en ruso, contestamos en español, en francés. Nos vamos a pasear en los alrededores y cuando volvemos, chiflando, nos devuelven los papeles, sonriendo. Encontramos un lindo lugarcito en el bosque cercano y pasamos une hermosa noche.
Depuis un peu plus d’un mois déjà, chaque journée commence par deux heures d’écriture. Un projet qui nous tient à cœur et dont nous parlerons plus tard… Toujours est-il que chaque matin le rituel est le même: le chauffeur s’installe à l’avant, tourne le volant pour qu’il soit bien droit et y installe l’ordinateur. Ce matin là, le volant se bloque plus que d’habitude et curieusement, le chauffeur est plus endormi que d’habitude. Il force un peu et on entend « clac ». Ça brise le silence matinal mais le volant tourne bien. Nous oublions. Après les deux heures d’écriture on déjeune, nous nous baignons dans la rivière… Et nous repartons. Nous ne roulons pas plus de quinze mètres : le volant se met à tourner dans le vide, on a perdu la direction ! Coup d’œil en dessous : ce n’est pas compliqué mais une grosse vis de neuf millimètres de diamètre a cassé et il n’y qu’un endroit où nous pourrions éventuellement trouver de l’aide …. Le poste de police ! Le français y arrive aussitôt, avec ses vêtements de mécano, plus dégueulasses que jamais. Les policiers ne sont plus les mêmes. Ils sont beaucoup plus sympas et le plus jeune d’entre eux ne fait ni une ni deux : il fait signe de monter dans sa voiture et roule jusqu’au village (à 100 à l’heure et sans ceinture) où, après quelques péripéties, nous arrivons dans un atelier où un tourneur fabrique une vis nouvelle, sur mesures ! Ces russes sont décidemment très forts et Napoléon était vraiment barjot. En plus, le garage respire la bonne humeur, ils ont le matériel nécessaire pour faire le parallélisme et le chauffeur promet qu’il va revenir bientôt, avec ses deux femmes: Iris et Renata (un gars chanceux ce français). Le policier roule jusqu’à la kombi et là, en moins de dix minutes, nous réparons. Parfait. On mange à l’ombre des grands pins et nous retournons au garage.
Desde ya hace un poco más de un mes, cada día empieza con dos horas de escritura. Un proyecto que tenemos y del cual les hablaremos más tarde. Cada mañana el ritual es igual: el chofer se instala en su asiento, mueve el volante para que quede bien recto, instala la compu y se pone a escribir. Esta mañana, el volante se traba más que de costumbre y curiosamente, esta mañana el chofer está más dormido que de costumbre. Fuerza un poco y se escucha un “clac!” que rompe el silencio de bosque pero que permite al volante girar sin problemas. Nos olvidamos. Después de un buen desayuno y de una duchita en el río, ponemos el contacto. No nos movemos quince metros que el volante empieza a girar en el vacío. Perdimos la dirección! Una miradita rápida abajo y entendemos lo que pasó: se nos patrió un tornillote de nueve milímetros de diámetro y el único lugar donde podríamos conseguir ayuda es… Si! El puesto de policía! El chofer llega rápido, con su ropa de mecánico, más mugrienta que nunca. Los policías no son los mismos que ayer. Son mucho más simpáticos y el más joven de ellos no se lo pregunta más de dos segundos: hace signo de subir a su auto y anda hacía el pueblo, a 100 por hora y sin cinturón de seguridad. Allá, después de dos o tres peripecias, llegamos a un taller donde un viejo tiene un torno y nos fabrica un tornillo nuevo, a medida! Estos rusos son muy fuertes y Napoleón era un loco! Encima, el ambiente se nota muy lindo y el francés promete volver rápido con sus dos mujeres:Iris y Renata (tipo con suerte este francés). El policía anda hasta la kombi y en menos de diez minutos está todo arreglado. Perfecto. Almorzamos a la sombra de los pinos y volvemos al taller.
On y passe un super après-midi. Le patron s’appelle Victor et se montre tellement content de nous connaître que ça fait chaud au cœur. Une fois de plus, ses employés ne trouvent pas le moyen de faire le parallélisme mais ce n’est pas grave : on en profite pour changer de carburateur, revenir à notre carbu d’été qui utilise 25% d’essence en moins, manger du miel et apprendre un peu de russe. Nous partons juste avant que le soleil ne se couche.
Allí pasamos una tarde genial. El dueño se llama Victor y se muestra tan contento al conocernos que da calor al corazón. Una vez más, sus empleados no logran alinear la kombi pero no importa: aprovechamos para cambiar de carburador, volver al de verano que gasta 25% menos gasolina, comer miel y aprender un poco de ruso. Volvemos a la ruta antes de que caiga el sol.
Nous décidons de rouler de nuit et de passer Novossibirsk avant de nous coucher, histoire d’éviter ses avenues congestionnées. Nous arrivons vite sur son grand boulevard périphérique, après une petite pause à une station service où les pompistes nous font bien rigoler. Là, nous voyons qu’une voiture nous suit de très près. A son bord : deux jeunes filles, qui nous prennent en photo avec leurs téléphones portables. Nous leur donnons des cartes postales par la fenêtre, façons Starsky et Hutch, et elles nous demandent si elles peuvent nous inviter à boire un café. Vous savez que nous on ne dit jamais non… Et on atterrit dans un endroit très chouette, face à la place centrale, et nous découvrons Natalia et Nadia, deux concentrés d’énergie et de bonne humeur. Nous ne tardons pas à être rejoints par Dima, le copain de Nadia, et nous parlons pendant un bon bout de temps. Au bout d’un moment ils nous disent que ce qu’il faut vraiment voir dans la ville, c’est le jardin zoologique. Il est exceptionnel. Si on est d’accords pour rester un jour de plus, on pourrait dormir chez Natalia et demain ils seraient ravis de nous y emmener. OK, avec plaisir !
Decidimos andar de noche y pasar Novosibirsk antes de acostarnos, para evitar sus avenidas congestionadas. Llegamos a su gran bulevar periférico después de una pausita por una estación de servicio donde los empleados nos hicieron reír mucho y allí vemos que un auto nos sigue de bien cerca. A bordo están dos chicas y nos sacan fotos con sus celulares. Les damos postales por la ventana, como en las películas de Hollywood y nos preguntan si nos pueden invitar a tomar un café. Saben que nosotros nunca decimos que no… Y llegamos a un lugar hermoso, frente a la plaza central. Conócenos a Natalia y Nadia, dos concentrados de energía y buen humor. Dima, el novio de Nadia llega rápidamente y hablamos durante un buen rato. Al cabo de un momento, nos dicen que lo que tenemos que ver si o si es el jardín zoológico de la ciudad. Nos dicen que si aceptamos quedarnos un día más podemos dormir en lo de Natalia y que mañana nos acompañan con gusto. Bueno... Con mucho gusto!
Le jour suivant, nous nous levons de bonne heure et nous prenons la direction du zoo. En plein centre ville, la kombi commence à faire des siennes, comme si l’essence n’arrivait pas bien. « A tous les coups c’est le carburateur ! ». On s’arrête, on se met à tout inspecter, le temps passe et quand nous finissons par trouver le problème (le filtre à air était trop sale), Natalia a passé des coups de fil à la moitié de la ville et a contacté Alexander, un entrepreneur qui vient de rallier Novossibirsk à l’Afrique du Sud… Par la route ! Il veut à tout prix nous connaître et a déjà réservé une chambre dans un de ses hôtels !
On aura beaucoup de mal à décrire l’effet causé par ce personnage. Il faudrait un long paragraphe et comme on vous en a déjà mis une sacrée couche on ne parlera que des deux litres de bières qu’il a toujours dans le main, de sa chemise africaine pleine de couleurs, de son rire gras et de sa phrase culte, qu’il répète à l’envie : « NO PROBLEM… WELCOME TO RUSSIA » (avec le « r » longuement roulé). 120 kilos de cinéma!
El día siguiente, nos levantamos tempranito y tomamos la dirección del zoológico. En pleno centro la kombi empieza a fallar, como si no le llegaría bien la nafta. “Debe ser el carburador!”. Nos paramos, empezamos a trabajar y cuando por fin encontramos lo que andaba mal (tan solo era el filtro de aire que estaba tapado), Natalia ya llamó a la mitad de la ciudad y consiguió el numero de teléfono de Alexander, un millonario que acaba de andar de Novosibirsk a Sudáfrica… En Auto. Nos quiere conocer si o si y ya nos reservó una habitación en uno de sus hoteles!
Es difícil describir la impresión causada por este personaje. Llevaría un largo parágrafo y como ya les escribimos mucho, solo hablaremos de los dos litros de cerveza que siempre lleva con él, de sus risa grasosa, de su camisa africana llena de colores y de su frase favorita, que grita cien veces por día: “NO PROBLEM… WELCOME TU RUSIA!!”. 120 kilos de teatro!
On pourrait aussi consacrer une entrée à la soirée qui a suivi, dans un de ses saunas, mais tout compte fait, on pense que ces deux photos suffiront. Nous avons enfin compris pourquoi les hommes russes ne vivent que 58 ans.
También podríamos consagrar una entrada completa a la noche que siguió, en uno de sus saunas, pero creemos que estas dos fotos alcanzaran. Por fin entendimos porqué los rusos no viven mas de 58 años.
Le lendemain, il y avait comme un parfum de défaite. A 10 heures, pendant que nos copains d’un soir réattaquaient à grands coups de vodka pour ne pas se laisser abattre, nous prenons la route d’Omsk. Avec un peu de chance nous arriverons pour la nuit.
Al día siguiente, había olorcito a derrota. A las diez, mientras nuestros amigos de una noche atacaban a golpes de vodka, tomamos la ruta de Omsk. Con un poco de suerte llegaremos antes de que caiga la noche.
Appart. d’un étudiant breton, vendredi matin. / Dpto de un estudiante de Brest, un viernes por la mañana
Nous nous rendons tout de suite compte que quelque chose ne va pas. Le moteur chauffe bien de trop. Nous nous arrêtons régulièrement. Par coups de quinze minutes d’abord puis des heures ensuite, en attendant la nuit pour qu’il fasse plus frais. Ça nous préoccupe beaucoup. Si c’est la tour de réfrigération, ce n’est pas grand-chose mais il faudra descendre le moteur. Autrement, on ne voit pas… Passé 20 heures, nous roulons correctement. La température monte mais ça reste convenable. On avance bien. A 1h30, nous écoutons une explosion : c’est notre pneu avant gauche qui a rendu l’âme. Iris dit « cette fois c’est sûr, il ya quelque chose dans l’univers qui ne veut pas que nous arrivions à Omsk ce soir. On n’a qu’à dormir ici ».
Le lendemain, nous montons notre dernière roue de secours. On la savait mal en point mais pas autant : on descend le cric et pfiou… La kombi s’affaisse sur le pneu, complètement dégonflé. Par chance, le premier camion à qui nous faisons signe s’arrête et nous le regonfle. Le chauffeur s’appelle Andrei et à ce moment nous ignorons qu’il est le premier d’une longue liste. Nous roulons dix kilomètres. Le moteur chauffe et nous nous arrêtons sur le parking d’une station service, bien décidés à le descendre Après tout, on ne pour pas aller au consulat avant lundi… On commence à peine à travailler que nous voyons que la roue est encore dégonflée : elle est crevée ! A quoi bon réparer le moteur si on ne peut même pas faire 500 mètres ? On fait marche arrière en observant bien où nous mettons la roue et bing! On se mange le coin d’une remorque à la forme bizarre! 56 000 kilomètres sans la moindre rayure et un peu de tôle pliée sur un maudit parking russe! Dégoutés! Le premier routier qui passait par là regonfle le pneu et nous repartons, à fond les ballons. Il paraît qu’il y a un atelier de réparation à 50 kilomètres.
Al toque nos damos cuenta de qué algo anda mal. El motor se calienta demasiadísimo. Paramos regularmente. Por golpes de quince minutos al principio y horas luego, esperando que se haga de noche y que el tiempo esté más fresco. Andamos preocupados. Si es la torre de refrigeración no es gran cosa pero hay que bajar el motor. Sino, no se nos ocurre… Después de las 20, andamos bien. El motor calienta pero no demasiado. Andamos bien. a la 1h30, escuchamos una explosión. Nuestra rueda delantera izquierda murió. Iris dice “Esta vez no hay duda: algo en el universo no quiere que lleguemos a Omsk hoy. Duérmanos aquí!”
Al amanecer, instalamos nuestra última rueda de auxilio. Sabíamos que estaba mal en punto pero no tanto. Bajamos el cric y pfiuuuuu… Renata se aplasta encima. Está totalmente desinflada! Hacemos signo al primer camión que pasa y para. El chofer se llama Andrei y en este momento ignoramos que es el primero de una larga lista. Infla la rueda y seguimos. Andamos 10 kilómetros pero el motor se calienta. Paramos en una estación de servicio, bien decididos a bajarlo. Empezamos a trabajar pero nos damos cuenta de que nuestra rueda anda nuevamente sin aire. Está pinchada! De que sirve arreglar el motor si ni podemos andar 500 metros? Damos marcha atrás, cuidando donde ponemos la rueda y bing! Nos comemos el ángulo de un remolque con forma rara. 56 00 kilómetros si la menor ralladura y nos comemos un golpe en un maldito parqueo ruso! El primer camionero que pasaba por aquí nos infla la rueda y agarramos al ruta, a fondo. Parece que hay un taller a 50 kilómetros!
Après vingt minutes la roue est de nouveau à plat. On s’arrête près de deux camions et les chauffeurs nous disent. « Ne vous en faites pas, on va vous faire une petite réparation maison qui tiendra bien 50 kilomètres / Suffit de mettre une vis dans le trou. Regardez. / Alex, envoie l’air ! / Ah merde, la vis est trop petite ! / Donne moi une plus grosse vis ! / Alex, envoie l’air ! / Ah merde, il en faut une plus grosse encore, il y a deux petits trous ! / Ouais, de cette taille ce sera parfait / Non, ne vous en faites pas, ça impressionne mais c’est comme ça qu’on fait / Alex, envoie l’air ! / Ah merde, il en faut une plus grosse encore ! » Et voilà le russe qui nous fourre une vis du diamètre d’un pouce dans le pauvre pneu. Il l’enduit de colle, on pousse la kombi pour que la vis reste bien en place, on attend cinq minutes que ça sèche et les trois gars nous crient « Allez, maintenant à fond ! Si ça tient pas nous on sera derrière et on regonflera tout ça ! »
Después de veinte minutos, la llanta está nuevamente sin aire. Paramos cerca de dos camiones y los tres chóferes nos dicen “No se preocupen. Les vamos a hacer un arreglito casero que se bancará 50 kilómetros / Tan solo hay que poner un tornillo en el agujero / Miren / Alex, manda el aire! / Ah mierda, el tornillo es demasiado chico. Hay que poner uno más grande. Listo / Alex, manda el aire! / Uh! Que lástima, está otra vez demasiado chico! Pásame este / Alex, manda el aire! / Uh! Otra vez demasiado chico. Le vamos a poner este / No, no se preocupen. parece grandote pero así se hace / Alex, manda el aire! / Nooo! Otra vez chico!” Y allí el ruso le mete un tornillote del diámetro de un dedo gordo en la pobre llanta. Le pone pegamento, empujamos la kombi para que todo se seque y los dos nos gritan “Y ahora váyanse a fondo! si no se lo banca, estaremos atrás y se lo inflaremos!” . Nos nos acordamos bien de sus nombres pero creemos que eran Larry, Moe y Curly.
Evidemment, on n’a pas roulé 300 mètres qu’on entend un gros « tac ! ». La vis éjectée du pneu sur-gonflé. Les chauffeurs arrivent aussitôt. On démonte la roue et ils nous emmènent avec elle jusqu’à l’atelier de réparations. Une fois la réparation faite, ils trouvent un camion pour nous ramener dans l’autre sens et quand nous finissons par revenir par nos propres moyens sur le parking de l’atelier il est 21 heures passé. Nous sommes un peu fatigués. Juste avant de dormir, le chauffeur la bonne idée de lire le manuel d’entretien que nous avait donné notre ami Rick, à Memphis. Dans la partie « refroidissement » il y a un tout petit tableau qui résume les causes de surchauffe. L’une d’entre elles dit « distributeur mal réglé ». On se souvient de notre ami Victor, qui l’a ajusté à l’oreille et tel Archimède dans son bain, nous crions Eurêka ! On passe une sacrée bonne nuit.
Obviamente, no andamos 300 metros que se oye un gran “tac!”, el tornillote pegando contra la chapa. Los chóferes llegan al toque. Desmontamos la rueda y nos llevan hacía el taller. Ahí la arreglan en minutitos y los tres chiflados de Rusia consiguen un camión que nos traiga en sentido contrario. Cuando por fin volvemos al parqueo del garage por nuestros propios medios son las 21 hs pasaditas. Estamos un poco cansados. Justo antes de dormir el chofer tiene la buena idea de leer la guía de mantenimiento que nos había regalado nuestro amigo Rick en Memphis. En la parte “enfriamiento” hay una tablita que detalla las causas de sobrecalentamiento. Una de esas es “mal ajuste del distribuidor”. Nos acordamos de Victor que lo ajustó al oído y cual Arquímedes en su baño, gritamos “Eureka” y pasamos una excelente noche.
Le lendemain, on a ajusté le distributeur en moins de cinq minutes et on n’a plus jamais entendu parler de surchauffe. Nous sommes arrivés à Omsk samedi midi. La ville est formidable. On vous en parlera bientôt. Lundi nous irons au consulat casaque, on espère que tout se passera bien. En ce qui concerne la kombi, nous nous rappelons que les premières difficultés ont fait leur apparition le 1er août, quand nous avons plié l’échappement pour la première fois. Le mois se termine dans deux jours. La fin d’un cycle?
Nous vous embrassons tous bien fort!
Al día siguiente, ajustamos el distribuidor en menos de cinco minutos y nunca más volvimos a hablar de sobrecalentamiento. Llegamos a Omsk el sábado alrededor del medio día. La ciudad es hermosa. Se la presentaremos pronto. Lunes tenemos que ir al consulado de Kazajistán, esperemos que este todo bien. Con respecto a la kombi, nos acordamos que las dificultades empezaron el primero de agosto, cuando se doblaron los tubos del escape por primera vez. Este mes se termina dentro de dos días. El fin de un ciclo?
Abrazos enormes para todos!