31.10.2010. KM 62 800 > KM 63 913
Salam Alekum!
On aurait bien voulu vous écrire plus tôt et ce n’est pas faute d’avoir essayé mais une fois encore, on a eu beaucoup de mal à trouver le temps. La faute à un tout un tas d’évènements; des bons et des moins bons… Les gens qu’on rencontre et les éternels problèmes d’une kombi qui nous sature un peu; les ruelles historiques d’une des plus vieilles viles au monde et la beauté du désert.
Nos hubiese gustado escribir un poco más temprano y la verdad es que lo tartamos pero una vez más, nos costó encontrar el tiempo necesario. Por causa de un montón de sucesos, unos buenos y otros no tantos… La gentilez de la gente que conocemos y los eternales problemas de la kombi, las callecitas históricas de una de las ciudades más antiguas del mundo y la belleza del desierto.
Nous quittons Mashhad presque sur un coup de tête. Les vitesses passent bien, les quantités d’huile qu’on perd sont minimes… Allez, on tente le coup. Les 450 premiers kilomètres sont un régal et nous arrivons à Tabaz au midi du deuxième jour de route. Brest a-t-il gagné contre Bordeaux? C’est l’heure de la sieste et les cybercafés sont fermés mais en entrant dans un petit magasin nous faisons la connaissance de Hashem et Javad, deux jeunes gars qui nous invitent à déjeuner. Comme ça, juste pour être sympas…
Dejamos mashhad después de preguntarnos durante horas si era conveniente o no. Las cantidades de aceite que perdemos son mínimas… Dale, vayámonos a ver que pasa. Los primeros 450 kilómetros son geniales y al medio día del segundo día llegamos en Tabaz. El Brest habrá ganado contra Bordeaux? Es la hora de la siesta y todos los negocios son cerrados pero al entrar en una tiendita conocemos a Hashem y Javad, dos jóvenes que nos invitan al almorzar con ellos. Así no más, por simpáticos…
Ils appellent Ali, leur copain qui parle bien anglais et nous passons l’après-midi ensembles, à parcourir les gorges d’une rivière encaissée, du fond de la vallée jusqu’à l’endroit où s’échappe une source d’eau chaude. Le soleil se couche et les couleurs sont belles.
Llaman a Ali, su amigo que habla bien inglés y pasamos la tarde juntos, caminando en el cañón de un arroyo cristalino, desde el fondo del valle hasta el lugar donde se escapa una fuente de agua caliente. El sol se está acostando y los colores son bien lindos.
Cuando llega la hora de rezar…
Nous ne quittons pas la ville sans aller voir son plus beau monument: le temple sacré, qui donne un aperçu du luxe tapageur de celui de Mashhad, avec son intérieur cousu d’or, d’argent et de cristal. On perd encore plus d’huile qu’au matin mais Yazd n’est plus qu’à 360 kilomètres. Allez, on va essayer de les faire avant de dormir.
No dejamos la ciudad si visitar su monumento mas famosos: el templo sagrado, que da una idea del luijo del templo de Mashhad, son su interior cubierto de oro, plata y cristal. perdemos más aceite que al amanecer pero Yazd está a tan solo 360 kilómetros y queremos llegar si o si.
Le voyant de pression d’huile s’allume 50 kilomètres avant l’entrée de la ville et nous ne cherchons même pas à aller plus loin car il est bientôt 2 h. Il faudra encore démonter le moteur. On se sent un peu découragés… Qu’importe. Après une bonne nuit et un remplissage en règle du carter, nous entrons finalement dans la ville millénaire. Les premières personnes que nous rencontrons sont… Des français! Jean-Noël, Stéphanie et leur quatre enfants voyagent autour du monde depuis… Trois ans! Encore une belle source d’inspiration…
La luz de presión del aceite se prende 50 kilómetro antes de la entrada de la ciudad y no tratamos seguir más. Nos sentimos un poco desanimados: tendremos que bajar el motor otra vez! Al día siguiente, después de echarle los tres litros necesarios al motorcito ese seguimos y por fin entramos en la ciudad milenaria. Las primeras personas que conocemos son… Franceses! Jean-Noël, Stéphanie y sus cuatro hijos viajan alrededor del mundo desde ya hace tres años! Otra fuente de inspiración…
Alors nous pouvons vraiment commencer à découvrir la ville… Et oublier un peu notre machine. Yazd est une merveille. On s’y attendait mais la voir comme ça, avec ses ruelles tortueuses et en adobe qui changent de couleur à mesure que le soleil descend, ses minarets, son bazar… Ça donne des frissons. Plaisir d’être là et d’oublier tout le reste.
Entonces podemos empezar a descubrir la ciudad… Y olvidarnos un poco de la máquina.Yaz es una maravilla. Ya lo sabíamos pero verla así, con sus callecitas en adobe que cambian de color a medida que el sol va bajando, sus minares, su bazar… Da escalofríos. Que placer al estar ahí y olvidarse de todo lo demás.
Comme toujours, les gens sont chouettes. L’Iran n’est pas (encore) un grand pays touristique et ça se sent: l’étranger est accueilli avec une saine et vraie curiosité, les invitations sont nombreuses. Même chez le marchand de brochettes, le repas et les deux boissons nous sont offertes! Pour nous c’est du jamais vu. Le site de la ville est occupé depuis plus de 7 000 ans mais comme après le passage de Ghengis Khan il n’en restait plus grand chose, l’essentiel de ce que nous voyons aujourd’hui date des XIVè et XVè siècles. Tas d’mongols comme dirait l’ami Jean-Jean. Yazd est au milieu du désert et tout a été pensé en conséquence. Les toits-terrasses parsemés de coupoles pour la ventilation, des ruelles ombragés à n’importe quelle heure et les Bagdirs, ces tours chargées d’attraper la moindre brise pour rafraîchir les pièces à vivre situées en bas. Elles marquent le paysage urbain tout autant que les minarets qui, cinq fois par jour, chantent l’heure la prière.
Como siempre, la gente es hermosa. Irán no es (todavía) un gran país turístico y se siente mucho. El extranjero es recibido con una sana y auténtica curiosidad. Hasta en el restauran las brochetas y las bebidas nos son regaladas! Nunca visto! El sitio de la ciudad está ocupado desde ya hace 7 000 años pero como toda la ciudad fue destruida por Ghengis Khan la mayor parte de lo que vemos hoy data de los siglos XIV y XV. Esos mongoles… Yazd está en el medio del desierto y todo fue pensado en consecuencia. Las callecitas con sombra a cualquier hora, los techos con cúpulas para la ventilación y los bagdirs, esas elegantes torres construidas para atrapar el menor viento y hacerlo soplar en las piezas ubicadas abajo. marcan el paisaje urbano al igual que los minares que, cinco veces por día, cantan la hora de rezar.
Comme tout le reste de la ville, le bazar est fermé de 13h à 16 h, pour la sieste mais il déborde d’animation dès que la nuit tombe… Le soleil s’en va, les minarets chantent et les rues désertes une heure plus tôt se remplissent de monde, le trafic redevient infernal, mille bruits et quatre mille jambes envahissent les rues passantes.
Como todo lo demás de la ciudad, el bazar está cerrado de las 13 a las 16 para la siesta, pero se llena de animación cuando cae el día… El sol se va, los minares cantan y las calles desiertas dos horas antes se llenan de gente, el tráfico se vuelve infernal, mil ruidos y cuatro mil piernas invaden las calles comerciantes.
Coupoles, faïences, mosaïques; turquoise, ocre, bleu profond et camaïeux quand le soleil s’en va. Beau comme tout.
Cúpulas, fayancas, mosaícos; turquesa, ocre azul profundo y todos los colores a la vez cuando el sol se va. Así de lindo
Quand la nuit tombe, nous rentrons chez Mohamed, notre contact CS, assez phénoménal dans son genre. Sa maison est une sorte d’auberge espagnole où pour la première fois de puis Caracas, nous nous sommes retrouvés à 6 voyageurs. Les longues parties de cartes en fumant la chicha resteront dans les anales, tout comme l’enchaînement des défaites obligeant le chauffeur à cuisiner un soir sur deux. Heureusement que le Stade Brestois est là pour compenser! ;-)
Cuando cae la noche, volvemos en lo de Mohamed, nuestro contacto CS, bastante fenomenal en su estilo. Su casa es una especie de albergue español y por primera vez desde Caracas estuvimos hasta 6 viajeros ahí metidos. Los partidos de cartas hasta cualquier hora fumando chicha quedaran en las memorias… La chicha es un poco el mate de los iranies pero menos sanito. Es una especie de pipa con agua que se fuma entre amigos, pasando el tubo de boca en boca. El tabaco que se usa es bien rico: hay sabores a naranja, menta, manzana… Y otros 30 mas.
Nous sommes arrivés sur son parking en déversant un litre d’huile en six kilomètres et jeudi matin, après des heures et des heures de conversation avec papa Sergio qui a consulté la moitiés des garages de la ville, nous nous mettons au boulot. Ça nous prend la journée, on croit que c’est bon parce que le disque tourne rond et parce qu’on a envie d’y croire comme au père Noel quand on avait quatre ans mais au moment de redémarrer, rien n’a changé… Si ce n’est nos relations avec les hommes du quartier, qui sont devenus des copains. C’est ce qu’il y a de bien en Iran: nous ne sommes jamais seuls.
Llegamos al parqueo de su edificio tirando un litro y medio de aceite en seis kilómetros y el jueves por la mañana, después de horas y horas de conversación con papa Sergio, que se fue a ver la mitas de los talleres de Mar del Plata y mas que nada a Miguel, a quien agradecemos aqui de todo corazon. Entonces nos ponemos a trabajar. Nos toma todo el día, pensamos haber resuelto el problema pero al momento de arrancar de nuevo, está todo igual. Menos nuestras relaciones con los hombres del barrio, que ya son amigos. Esto es lo lindo de Irán: nunca estamos solos.
Une fois encore, on n’y arrivera probablement pas seuls… Mais comme le vendredi tout est fermé, on préfère prendre un peu de distance et accompagner nos copains pour une escapade dans le désert. Après tout, c’est dans son bain qu’Archimède a fait sa plus grande découverte…
Una vez más, no lo podremos hacer solos. Pero como el viernes es día santo y que todo permanece cerrado, preferimos tomar distancia y acompañar nuestros amigos en el desierto. Después de todo, es cierto que Archimedés hizo su descubrimiento más importante en su bañera…
Bon. Le désert, dès qu’il y a des dunes et du soleil, c’est toujours magnifique hein?
Bueno. el desierto, cuando tiene dunas y sol, es siempre una hermosura, verdad?
Et puis alors avec des copains, c’est carrément le panard. Regardez si on rigole!
Y con amigos, es lo mas divertido. Miren que mal la pasamos!
L’Iran, c’est comme ça. Tous les jours il y a des découvertes à faire. On l’adore… On s’y sent tellement bien qu’on pense déjà à étendre un peu notre visa. Finalement, on n’a qu’une seule hâte: réparer la kombi et en profiter pleinement… Même si on devra encore attendre. Aujourd’hui (samedi) on a encore passé toute la journée a travailler dessus, dans l’atelier d’un gars qui, on s’en est rendus compte trop tard, y connaissait encore moins que nous. Le résultat était évident: le problème est inchangé. On espère que ca va s’arranger vite parce que ce pays donne vraiment envie de faire autre chose, vous ne croyez pas?
El Irán, es así. Cada día cosas nuevas para descubrir. Lo adoramos. Nos sentimos tan bien aquí que ya pensamos en extender nuestras visas. En el fondo, esperamos una sola cosa: arreglar Renata de una buena vez y disfrutar a fondo. Pero no es facil. Otra vez hoy pasamos el dia trabajando en le motor, en el taller de hombre simpatico pero que, nos dimos cuenta demasiado tarde, sabia menos que nosotros. Obviamente, no se soluciono nada… Ojala se haga bien prontito porque de verdad, este pais da ganas de hacer otras cosas, no les parece?
Grosses bises à tous! / Los abrazamos con todo!