7.10.2010. KM 58 680 > KM 60 030
Bien le bonjour chers amis! / Hola amigos!
Cette fois-ci, nous avons avancé… Et pas qu’un peu! Après 1300 kilomètres, 5 litres d’huile et un kilo de poisson séché, nous voici à Almaty, l’ancienne capitale du plus grand pays d’Asie Centrale. On a eu du temps pour en apprécier l’immensité et pour voir… Qu’il n’y avait pas grand chose à voir! Mais si c’était ça le truc?
Esta vez si que anduvimos! Después de 1300 kilómetros, 5 litros de aceite y un kilo y medio de pescado secado y ahumado, llegamos en Almaty, la antigua capital del país más grande de Asia Central. Tuvimos el tiempo de vivir su inmensidad y de ver… Que no había tanto para ver! Pero… Tal vez es esta la cosa interesante!
Vendredi après-midi. Les dernières tours d’Astana disparaissent dans le rétroviseur et les steppes infinies s’offrent à nous. Pas un arbre, pas un relief, pas une maison… Rien ! Juste un peu de blé et quelques clôtures étranges par-ci par là, sûrement pour éviter que le vent arrache les rares arbustes qui arrivent encore à s’accrocher à cette terre de miséricorde. -40ºC en hiver et +45 en été, il faut avouer que c’est raide niveau acclimatation.
Viernes por la tarde. Las últimas torres de Astana desaparecen en el espejo y las estepas infinitas se abren adelante nuestro. No un solo árbol, ni un solo relieve, ni una sola casa, nada! Tan solamente un poco de trigo y unas especies de paredes de vez en cuando, seguramente para evitar que el viento se lleve las últimas plantas que sobreviven en esta tierra de misericordia. -40ºC en invierno y 45 en verano, hay que admitir una cosa: no es fácil aclimatarse!
“Pauvre pays: si grand pour si peu” / “Pobre Kazajistán: tan grande al pedo!” (Iris Thibaud Köchig)
Les kilomètres défilent et bien évidemment, ils se ressemblent. Après 8 heures d’une route qui n’en finit plus d’être droite et plate, nous nous arrêtons sur le parking du Bagdad Café des steppes et nous préparons notre repas fétiche depuis plusieurs mois déjà : des pilminis, version russe des raviolis italiens. Avec un peu de persil, de la ciboulette ou des oignons verts et un filet d’huile d’olive, c’est magnifique. Et ça nourrit son homme !
Los kilómetros pasan y por supuesto, se parecen mucho. Después de 8 horas de una ruta que no termina de ser plana y recta, paramos en el estacionamiento del Bagdad Café de las Estepas y preparamos nuestra comida favorita desde ya hace unos meses: los pilminis, la versión rusa de los raviolis italianos. deliciosos con un poco de perejil o unas cebollitas de verdeo y un chorrito de aceite de oliva… Y muy nutritivos!
Dimanche matin, nous arrivons au bord du lac Balkash et le longeons durant la majeure partie de la journée. Sa longueur dépasse les 500 kilomètres et sa présence suffit à changer la teneur de l’air qui se fait plus frais, plus humide, plus agréable. Ses eaux turquoise tranchent avec les tons ocre d’une roche qui devient de plus en plus sombre à mesure que nous descendons.
Domingo por la mañana llegamos al borde del lago Balkash y andamos a su lado durante la mayor parte del día. Mide más de 500 kilómetros de largo y su simple presencia alcanza para cambiar el aire, que se hace más fresco, más húmedo, más agradable. Sus aguas turquesas cortan los tonos naranjados de una roca que se hace cada vez más oscura a medida que bajamos hacía el Sur.
Les maisons se font plus nombreuses. Nous traversons quelques villages de pêcheurs et sur le bord de la route, des familles vendent des poissons séchés. Papa travaille à l’arrière, Maman fait de grands signes aux voitures qui passent et s’ccupe des ventes. Les poissons sont rangés dans le coffre de voitures déglinguées ou alignés au milieu de tapis pliés en deux. On en fait notre déjeuner, profitant de l’occasion pour ingurgiter notre dose hebdomadaire de sel en quelques minutes à peine.
Las casas se hacen más numerosas. Cruzamos algunos pueblos de pescadores y en el borde la ruta hay familias que venden pescados secos. Papa trabaja por atrás, Mamá está al frente, haciendo signos a todos los autos que pasan y encargándose de las ventas. Los pescados están guardados en el baúl de unos autos destruidos o en el medio de una alfombra doblada en la mitad, según los casos. Almorzamos uno grandote entre los dos y aprovechamos para ingerir nuestra dosis semanal de sal en unos diez minutos.
La nuit tombe et nous roulons toujours. Les quantités d’huile que nous perdons deviennent alarmantes mais nous espérons arriver en Iran comme ça: on vient de trouver le contact du club VW de Téhéran! On peut faire le boulot nous même mais il nous manque deux ou trois outils. On verra bien. Les arrêts pour vérifier que tout marche comme il faut rythment notre avancée et nous arrivons en vue d’Almaty dimanche aux environs de minuit. Petite nuit sur une aire de repos pour camions et dès lundi matin, nous entrons dans la ville… Enfin!
El día se acaba y seguimos avanzando. Las cantidades de aceite que perdemos nos preocupan cada vez más pero esperemos llegar así en Irán ya que acabamos de descubrir el club VW de Teherán! Podríamos hacer el trabajo solos pero nos faltan algunas herramientas. Ya veremos… Las paradas para verificar que todo este bien ritman nuestro camino y poco después de las doce llegamos en la entrada de Almaty. Pasamos la noche en un aire de estacionamiento para camiones y a la mañana siguiente entramos en la ciudad… Por fin!
Les environs ont la réputation d’être magnifiques mais la ville n’offre pas grand chose. De grandes avenues parcourues par des tramways hors du temps, les rails qui grincent et les caténaires qui balancent des étincelles, parfois des flammes. Un trafic monstrueux et un concert de klaxons à toute heure du jour et de la nuit. Des bâtiments anonymes. Balcons en préfabriqué et façades décrépites. Chacun repeint ses encadrements de fenêtres selon ses envies, ceux qui ont les moyens installent des montants en aluminium.
Los alrededores tienen la fama de ser muy bellos pero la ciudad no ofrece mucho. Avenidas anchas recorridas por tranvías fuera de época, ruidos de metal gastado y chispas en los cables de alimentación eléctrica, a veces llamas. Un tráfico monstruoso y un recital de bocinas a cualquier hora del día y de la noche. Edificios sin personalidad. Balcones en prefabricado y fachadas arruinadas. Cada cual pinta sus ventanas como se le dan las ganas y los que pueden instalan modelos en aluminio.
Comme à chaque fois depuis notre arrivée dans le pays, nos premiers pas nous emmènent vers une ambassade. Celle d’Ouzbékistan d’abord, celle de la France ensuite. Le visa long séjour d’Iris, qui commence doucement à nous préoccuper. Comme aucune réceptionniste ne peut répondre à nos questions, nous sommes invités à passer voir la consule adjointe. La dame qui nous y emmène nous souhaite bonne chance et il nous faut quelques minutes pour comprendre pourquoi. La consule adjointe s’appelle Jeannick BLAISE-DURAND et c’est sûrement le personnage le plus détestable de ce voyage. Et c’est qu’on en a connu des gens. Et des pas toujours chouettes, vous le savez bien. Les militaires du Honduras auraient pu rester en haut du tableau mais non, c’est Madame Blaise-Durand qui emporte la palme de la méchanceté. Première représentante de la République Française à qui nous parlons depuis des mois. Ça la fout mal… Et ça nous rend bien tristes.
Como cada vez desde que llegamos en este país, nuestros primeros pasos nos llevan en una embajada. La de Uzbekistán primero y la de Francia luego, donde fuimos recibidos peor que nunca. Que rabia nos dio! Es bien simple: conocimos en la persona de la cónsul general el personaje más detestable de este viaje. Y ojo que con los milicos de Centro América había competencia! Tristeza…
Pour nous en remettre, nous errons à l’ombre des grands arbres du parc Central, une oasis de silence au milieu duquel se dresse la cathédrale municipale, toute de bois bâtie. Superbe.
Para recuperar, caminamos en la sombra de los grandes árboles del parque central, una oasis de silencio en medio de la cual está la catedral municipal, hecha de madera. Hermosa.
L’intérieur est plus chouette encore. Les grand-mères aux cheveux cachés par un châle viennent allumer des cierges, les curés en costumes sombres vont et viennent, les gens entrent et se recueillent quelques instants. Ça sent l’encens et le bois vernis.
El interior es más lindo todavía. Las abuelas al pelo tapado por pañuelos vienen prender velas, los curas en uniformes oscuros van y vienen, la gente entra y reza un rato. Huele rico a sahumerio y madera barnizada.
Nous restons sur place pour une seule et unique raison: notre visa ouzbèque, le seul qu’il nous manque pour rallier l’Iran. Le tout dernier de ce voyage!! Nous avons attendu 4 heures lundi après-midi et de nouveau quatre heure dans le froid aujourd’hui jeudi mais il n’était pas encore prêt. Nous croisons les doigts pour qu’il soit prêt demain. Notre visa kazaque expire lundi et il nous faut bien deux jours de route pour rallier la frontière. Si on ne l’obtient pas demain, ça va se compliquer… Mais on y croit!
Nos quedamos por una sola razón: nuestras visas de Uzbekistán, la última que nos falta para llegar a Irán… Y la última del viaje! Si amigos!! Pero como jode! El lunes nos quedamos cuatro horas esperando en el frío y hoy la misma cosa… Para nada! Cruzamos los dedos para que esté listo mañana porque nuestras visas de Kazajistán se acaban el lunes y necesitamos dos días de manejo para llegar a la frontera. Si no la tenemos mañana se va a complicar posta! Pero tenemos fe!!
Alors il ne nous restera plus qu’à conduire, profiter… Et faire un peu de pognon car notre compte a pris des claques en Asie et vu qu’on a perdu la carte de crédit, nous n’aurons pas d’autre option. Mais ça, c’est rien. C’est stimulant! Après un mois entier presque escluysivement consacré aux visas, plus rien ne nous effraie. Qu’est-ce qu’on a hâte d’en avoir fini! Prochaine entrée depuis le monde arabe!! Prenez bien soin de vous! Faites gaffe au froid!
Entonces no nos quedara otra cosa por hacer que manejar, disfrutar… Y hacer un poco de guita porque nuestra cuenta se está acercando al cero final y como acabamos de perder la tarjeta de crédito, no nos quedará otra. Pero esto no es nada. después de un mes casi exclusivamente consagrado a las visas, nada nos da miedo. Que ansiedad por terminar con esto! Próxima entrada desde el mundo árabe amigos!! Cuídense mucho! Abrazos!!!
Voilà une entrée bien calme, sans grandes rencontres, sans paysages à nous couper le souffle...Comme si c'était le début de la fin...
ReplyDeleteAvant l'entrée tant attendue dans le monde arabe!
D'ici quelques jours les choses auront bien changées. C'est pour moi le cas, le temps s'est réchauffé, j'ai maintenant 26°C...
Les caprices de l'automne je présume...
Je suis entre deux saisons, comme vous vous êtes entre deux mondes totalement différents...
D'ici "quelques" kilomètres, et un nouveau monde s'offrira à vous...
Franck, prends bien soin de notre Iris...
Florence qui vous aime fort!
INCHALAH!!
no habra consulesa que "trabaje" mas fuerte que sus angeles protectores que los han cuidado tan bien en toda la travesia...
ReplyDeleteesperando leerles desde Iran en breve...
Sympathique comme tout ce petit repas, hum on y gouterait bien
ReplyDeleteIl y a des paysages peu emballant c'est sûr mais au bout toujours une récompense comme ces beaux bâtiments cette belle cathédrale....
Ou là là elle fait froid dans le dos cette DAME de l'ambassade espérons surtout qu'Iris obtienne son visa, on croise les doigts
Le poisson séché c'est excellent pour la santé !
Aller courage ! bises et à bientôt
Pour moi ce sera poisson séché de préférence aux raviolis , je connais bien la version polonaise , un peu roborative .Aucun souvenir de cette jolie cathédrale colorée et pourtant j'ai séjourné à Alma -Ata en 1977 après un passage à Tachkent ; à l'époque un seul visa suffisait , c'était le côté pratique de l'URSS!. Mais d'un autre côté vous n'auriez pas pu circuler comme vous le faites .Je vous souhaite d'arriver sans problème mécanique en Iran où l'huile est peut-être abondante et bon marché et les Perses plus nombreux que les Arabes .Portez vous bien et soyez prudents
ReplyDeleteBises
Hélène Hervé
Bonne chance pour la suite, j'aurai bien mangé une assiette de Raviolis aussi!!!
ReplyDeleteVive la France pour la consule adjointe, voila l'image que l'on traite!!! Dommage!!!
Alain
HEY!! On vous ecrit depuis Boukara! Hier nous avons passe la journee a Samarkand. MAGNIGIFQUE! Ca fait tellement lontemps qu'on n'avait pas vu autant de culture. Un seul regret: devoir traversert l'Ouezbekistan en trois jours. Le pays nous fait forte impression. La prochaine entree sera belle, on vous le garanti. Quelques soucis de mecanique mais on s'en sort.
ReplyDeleteSinon, Helene, on ne savait pas que tu avais bourlingue dans cette partie du monde. On a hate d'en parler avec toi au retour!
Grosses bises a tous!
GENTE LINDA!! Estamos escribiendo desde Bukara, Uzbekistan!! Ayer estuvimos en Samarkand, maravillados por tanta belleza! Ya veran en la proxima entrada.
ReplyDeleteTodo es hermoso, gente lindisima, super felices por estar aqui.
La kombi anda ahi. O sea anda bien pero chupa aceite a lo loco y ayer problemita de elctricidad: fueguito bajo el tablero! ja! Emociones pero todo bien al final, gracias a la ingeniera Kochig y al ayudante Curly.
Proximo destino: Turkmenistan manana y luego Iran de donde mandaremos noticias!
copado chicos!! tod va sobre ruedas come aceite pero va para adelante!! aca todo bien empezando la hermosa primavera los arboles brotados comienzan a mostrar el verde, los dias mas largos y calidos. espero q anden bien, no coman mucho de ese pescado a ver si ustedes se terminan disecando, un abrazote gigantotote a los dos =) los kiero muchooo
ReplyDeleteHey!! Llegamos a Iran!!!!!! Iris anda con el pelo tapado, se muere de calor, el chofer tiene barba. Llegamos! Noticias manana si se puede!!
ReplyDeleteON EST EN IRAN!!! Il fait super chaud, surtout pour Iris qui a les cheveux couverts, le francais a de la barbe, on y est!! Les nouvelles demain si tout va bien!
Vivement la suite!!! Pour vos premieres impressions de l'Iran.
ReplyDeleteComment allez-vous ? Nous avons hâtes d'avoir de vos nouvelles.
ReplyDeleteVous voici enfin en Iran .... Avez- vous trouvé un gite ? Pour Iris qui souffre de la chaleur cela serait appréciable et aussi l'occasion de découvrir une nouvelle culture.
Vous nous dites combien vous avez été subjugués par la beauté de Samarkand, surtout ne soyez pas avares sur les photos...on adore !
En attendant de vous avoir, nous vous embrassons tous les deux très forts et surtout prenez grand soin de vous !
Y.V
buenisimo chicos!!! iru ponete muchos invisibles asi no te da tanto calor y no t pica tanto la cabeza jajajaja aca por suerte con trabajo por lo menos por dos semanas cubriendo vacaciones de compañeros, espero q anden bien esperando el nuevo post mis compañeros los conocen a fondo como cuando estan al pedo leen el diario toda la sucursal los vio en la capital, nos pasamos horas hablando de ustedes son famosos!!!! los kiero un monton, un abrazote gigantotote!!! =)
ReplyDeleteJe mets le commentaire ici car ça ne marche pas sur la dernière entrée
ReplyDeletePeut être un petit problème technique occasionnel
On a adoré les photos....Samarkand fait rêver il est vrai
T'as le look coco....!!!!!ça vous rappelle une chanson n'est ce pas
Portez vous bien et prenez bien soin de vous
Gros bisous