21.10.2010. KM 62 560 > KM 62 800
Salam Alekum!
Ils ne sont pas nombreux les pays dans lesquels on entre avec autant d’idées préconçues que l’Iran. Théocratie, femmes voilées et la barbe de dix jours d’Ahmadinejad. Les images ne manquent pas. Au bout de quelques jours, elles se séparent en deux catégories: celles qui se vérifient et celles qui ne se vérifient pas. Les confirmations et les surprises.
No son numerosos los países en los cuales entramos con tantas ideas preconcebidas que Irán. Teocracia fea, mujeres tapadas de los pies a la cabeza, loa discursos del presidente Ahmadinejad en las Naciones Unidas. Después de algunos días, las ideas se separan en dos categorías: las que se verifican y las que no. Las confirmaciones y las sorpresas.
Dès la frontière on se rend compte qu’on entre dans un autre univers. Le premier iranien qui nous adresse la parole est un militaire aimable comme une porte de prison au premier abord… Mais qui esquisse un sourire au bout de deux minutes. Un signe ? Iris a déjà couvert ses cheveux et le français est prié de porter une chemise. Le passage de la frontière nous prend cinq heures. La bureaucratie russe n’a plus à rougir. Le soleil s’en va et nous entrons enfin en terres iraniennes… Samedi 16 octobre. La Perse au soleil couchant.
Al llegar en la frontera nos damos cuenta de que llegamos a un país diferente. El primer iraní que nos habla es un militar gentil como una puerta de cárcel… Pero que sonríe después de dos minutos. Un signo? Iris ya tiene el pelo tapado y al francés le piden que se ponga una camisa. Los trámites nos llevan cinco horas. La burocracia rusa no tiene más que tener vergüenza. El sol se está yendo y por fin entramos en tierras iraníes. Sábado 16 de octubre. La antigua Pérsa al atardecer.
Nous sommes à Saraks, une petite ville sans grand intérêt, hormis celui de nous montrer d’entrée de jeu que l’Iran s’annonce comme un des pires pays du voyage en ce qui concerne le trafic automobile. Des fous, il n’y a pas d’autres mots. Même les vénézuéliens sont battus.
Estamos en Saraks, una ciudadcita sin gran interés excepto el de mostrarnos que Irán será uno de los peores países del viaje para el tráfico automotor. Locos. No hay otra palabra. Hasta los venezolanos se quedan atrás.
Mashhad, la deuxième plus grande ville du pays se trouve à 150 kilomètres. Il faudra attendre demain. Nous roulons quelques minutes et nous nous endormons sur un petit parking situé sur le bas-côté. C’est le désert pour de vrai mais la nuit est tiède.
Mashhad, la segunda ciudad del país está a unos 150 kilómetros. Habrá que esperar mañana. Andamos unos minutos y paramos en un estacionamiento al costado de la ruta. Es el desierto pero la noche es calida.
Le jour suivant, les température dépassent les 30ºC. L’huile coule à flots mais nous arrivons à Mashhad peu après midi. La ville est laide. Anarchique. Bruyante. Sans charmes. Quatre millions d’iraniens y dorment chaque nuit, dans des immeubles en béton armé et on estime à douze millions la quantité de pèlerins qui vient chaque année se recueillir auprès du mausolée de Astan-é Ghods-é Razavi, un des endroits les plus vénérés du monde islamique. C’est LA grande attraction de la région mais on devra attendre cinq jours avant de la découvrir. Les problèmes arrivent rarement seuls et depuis quelques jours, c’est notre embrayage qui fait des siennes. Bloqués au point mort sur les avenues congestionnées, la recherche du domicile de Massoud nous prend des heures… Mais nous y arrivons quand même. Massoud, c’est notre contact Couchsurfing, le gars à qui nous devons tant. Il vit chez ses parents et c’est là qu’on commence réellement à découvrir le pays.
Al día siguiente, las temperaturas pasan los 30ºC. El aceite cae a chorros pero llegamos en Mashhad poco después del medio día. La ciudad es fea. Anárquica. Ruidosa. Aplastadora. Cuatro millones de iranís duermen cada noche en sus edificios de concreto armado y se estima que son doce millones los que visitan cada año el Astan-é Ghods-é Razavi, uno de los lugares santos más visitados del mundo islámico. Es LA gran atracción de la ciudad. Tal vez la única pero debemos esperar cinco días antes de conocerla. Pocas veces los problemas llegan solos y desde ya hace unos días, es nuestro embrague el que nos impide dormir. Trabados en el punto muerto en el medio de las avenidas congestionadas. La búsqueda del domicilio de Massoud, nuestro contacto de Couchsurfing toma horas… Pero llegamos. A Massoud le debemos mucho. Vive en la casa familiar y es ahí donde de verdad empezamos a descubrir el país.
L’Iran, c’est une terre d’hospitalité. Nous passons nos soirées, assis sur les grands tapis du salon, autour de tasse de thé fumantes.
Irán, es una tierra de hospitalidad. Pasamos las noches en el domicilio familiar, sentados sobre alfombras tradicionales, tasas de té calientito entre las manos.
Pendant le jour, nous réparons la kombi, bien fiers de tout pouvoir faire tout seuls, depuis le démontage complet du moteur, sa dépose, la réparation de l’embrayage, le changement des joints usés qui nous faisaient perdre de l’huile et le réglage des détails qui avaient besoin de maintenance. Les quelques outils qui nous manquaient nous sont prêtés par les patrons du garage d’à côté, qui en profitent pour nous dire que si on a besoin de quoi que ce soit ils sont là et qui finissent par ressouder le pot d’échappement, la galerie et les tubes abîmés par la traversée mongole. Les iraniens sont comme ça. C'est le peuple le plus solidaire que nous n'ayons vu depuis longtemps.
Durante el día, trabajamos sobre la kombi, bien orgullosos al ver que podemos hacer todo, desde la bajada del motor hasta la reparación del embrague, el cambio de las juntas gastadas y el remontaje completo. Aquí aprovechamos para agradecer a todos los que nos enseñaron tanto en este viaje y a Marce, Danny, Rex y el viejo sabio Sergio por los consejos! Las pocas herramientas que nos faltaban fueron prestadas por los mecánicos del taller de al lado. Dos tipos en oro que empezaron por decirnos que si necesitábamos algo ahí estaban y que terminan soldando todas las cosas que se arruinaron en Mongolia. Así son los iraníes. Se trata del pueblo mas solidaro desde hace un buen rato.
D’autre soirs, nous sommes invités par Marian et son mari à aller manger dans un restaurant traditionnel, un peu à l’écart de la ville. Comme partout ailleurs nous mangeons sur des tapis, découvrant une des plus riches cultures culinaires du voyage.
Otras noches, fuimos invitados por Marian y su marido a cenar en un restauran tradicional. Como siempre nos sentamos sobre alfombras y disfrutamos una de las culturas culinarias más ricas del viaje.
Le pain ne contient pas de levure et ressemble beaucoup à de la pâte à pizza. On a déjà goûté le disi, une soupe de légumes et de viande de mouton qu’on verse sur des morceaux de pain préalablement découpés et deux ou trois noix de graisse, des boulettes de viande aux fines herbes, des galettes de riz, des gâteaux aux noix, aux pistaches, des dates et du fromage de chèvre. L’alcool est banni et on dîne avec du thé, du yaourt liquide ou des boissons gazeuses qui s’efforcent de reproduire la saveur de la bière.
El pan no tiene levadura. Se parece mucho a la masa de pizza. Ya probamos el disi, una sopa de verduras y de carne de oveja que se hecha sobre pedazos de pan cortados bien chiquititos y con un poco de grasa, pelotitas de carne con finas yerbas, galletas de arroz con azafrán, tortas con nueces y pistachos, datiles y queso de cabra. El alcohol está prohibido y se cena con con té, yogurt líquido o bebidas gaseosas que reproducen el sabor de la cerveza.
Un autre soir encore, nous sommes reçus chez Mahdieh, un petit morceaux de femme qui sourie tout le temps, parle avec un voix de colibri et s’exprime dans un français parfait. Elle fait un master 2 à distance à l’université d’Aix-Marseille et pour Iris, c’est la première soirée sans voile.
Y Otra noche, estamos invitados en la casa de Mahdieh, un pedazito de mujer que sonríe todo el tiempo, habla con la voz de un colibrí y se expresa en un francés perfecto. Está cursando un máster en Francia y para Iris, es la primera noche sin el pelo tapado.
Beaucoup d’émotion quand elle nous parle de son pays, de l’amour qu’elle lui porte mais des larmes qui coulent sur ses joues à chaque fois que le taxi la ramène de l’aéroport international. L’Iran est un pays jeune surtout gouverné par des anciens. Certains préfèrent s’en aller. Et ce sont toujours les meilleurs qui partent…
Mucha emoción cuando nos habla de su país, del amor que tiene para él pero de las lágrimas que caen sobre sus mejillas cada vez que el taxi la trae del aeropuerto internacional de vuelta a su casa. El Irán es un país de jóvenes manejado por un gobierno de viejos y mucha gente prefiere irse. Y se van los mejores, como siempre.
Pourtant, ce n’est pas aussi caricatural qu’on pourrait le penser. Le contournement des lois est le sport numéro un. Facebook et tout un tas d’autres sites sont verrouillés mais pas un ordinateur ne se connecte sans un de ces petits logiciels qui brouillent les adresses IP et permettent de se connecter à tout, tout le temps. L’alcool est interdit mais il parait qu'on peut en trouver sans trop de difficultes. C’est juste beaucoup plus cher. Le port du voile integral, le fameux chador, n'est pas obligatoire mais 90% des femmes de Mashhad choisiseent de le porter. Ca nous a beaucoup surpris. Bien evidemment, notre vision est partielle mais la maniere dont les iraniennes devisagent Iris parce qu'elles est vetue de couleurs alors que ses vetements respectent la loi islamique au pied de la lettre nous a interpeles. On a meme eu l'impression que le chador est une opportunité pour les femmes laides de mettre les autres à leur niveau. Les premières le défendent farouchement et balancent des eclairs aux autres, celles qui le denigrent et optent pour de simples voiles qu'elles portent avec classe, jetant des toiles colorées sur leurs épaules, ne se couvrant que la moitié des cheveux. Dans les bus les gens sont séparés par sexe, les hommes devant, les femmes derrière mais dans les universités, les grandes entreprises et sur les sites communautaires, on organise les fêtes qui dureront jusqu’à l’aube. Les femmes n’ont pas le droit de chanter mais dans le meme temps elles sont largement majoritaires dans les universites du pays. De nombreux chanteurs émigrent en Europe ou aux Etats-Unis et envoient les clips déjantés que la jeunesse regarde à longueur de journée, grâce à l’antenne parabolique des parents… Dont la possession est un crime mais qui sont omniprésentes. La majeure partie des hommes ne sont pas barbus, les femmes conduisent et marchent seules dans la rue, elles tiennent des magasins, chetent des produits de beaute, du maquillage...
Sin embargo, no es tan caricatural como lo podríamos pensar. El contorno de las leyes es el deporte numero uno. El Facebook y muchos sitios están bloqueados pero no hay ninguna computadora que se conecte sin uno de los programitas que disimula las direcciones IP y permita acceder a toda la web. El alcohol está prohibido pero se dice que se puede conseguir. Sale muy carro, esto si. El chador, o sea el velo completo que las mujeres se ponen en la cabeza no es obligatorio para nadie pero muchas mujeres eligen ponerlo. O sea: lo eligen. Seria una oportunidad para las mujeres feas de ponerse al nivel de las bonitas? Lo impresionante es que muchas miran mal a las que tratan ponerse colores, fantasia en la ropa. En los colectivos la gente está separada por sexo. Los hombres adelante, las mujeres atrás, pero en las universidades y en los sitios comunitarios se organizan las fiestas que durarán hasta el amanecer. Las mujeres no están autorizadas a cantar son en mayoria en las universidades. Los hombres si pueden pero su registro es bien limitado. No importa. Muchos artistas famosos emigran en los Estados Unidos o a Europa y allá producen los video clips locos que la juventud del país mira gracias a las TV satelital de sus padres… Cuya posesion esta prohibida pero que todos tienen. O sea... Como siempre la realidad no es tan simple como la carricatura que tenemos afuera
L’Iran est plus anarchique qu’on ne le pensait. A tous points de vue. On construit des lignes de métro flambant neuves mais quand les wagons arrivent, l’écart des roues ne correspond pas à celui des voies… Alors les stations restent fermées… Et ça dure depuis dix ans.
El Irán es más anárquico de lo que pensábamos. En todos puntos de vista. Se construyen líneas de subte nuevitas pero cuando llegan los trenes, el ancho de las ruedas no corresponde con el de las vías! Entonces las estaciones quedan cerradas y dura desde ya hace diez años!
Hier nous sommes finalement allés voir le mausolée de Astan-é Ghods-é Razavi, au milieu d’un complexe dont la superficie se compte en hectares. On aurait adoré vous en ramener des photos car nous avons rarement vu quelque chose d’aussi impressionnant mais depuis un attentat dans les années 1990, les fouilleurs sont pointilleux. Ce sont des salles et des salles remplies de musulmans au bord de la transe, multitude agenouillée, des femmes qui pleurent, des hommes qui se bousculent pour toucher et embrasser le sarcophage qui recouvre le tombeau, un luxe tapageur, les lumières des lustres de trois tonnes scintillant sur les millions de morceaux de miroirs dont les motifs géométriques recouvrent des coupoles qui donnent le tournis tellement elles sont hautes, des tapis de soie, des céramiques peintes à la main, de l’or, de l’argent, et encore de l’or, et encore de l’argent… Comme le Vatican il y a quelques siècles, l’endroit est en pleine apogée. Année après année, de nouvelles constructions viennent s’ajouter à un ensemble qui est une ville dans la ville et dont la puissance financière est telle que l’Etat iranien l’utilise régulièrement comme source de crédits à bas taux. On ne sait pas… Pour tout vous dire, ça nous a fait froid dans le dos.
Ayer por fin fuimos a ver el Mausoleo de Astan-é Ghods-é Razavi, en el medio de un complejo cuya superficie se cuenta en hectáreas. Nos hubiese encantado mostrarles fotos porque pocas veces vimos algo tan impresionante pero desde un atentado en le medio de los noventas se pusieron muy puntillosos con la seguridad. Son salas y salas llenas de musulmanes al borde del transe, multitud rezando, las mujeres llorando y los hombres empujándose para poder tocar y besar el sarcófago que recubre la tumba, un lujo ostentoso, las luces de arañas con tres toneladas de cristal sobre los millones de pedacitos de espejos cuyos motivos geométricos recubren cúpulas que dan vértigo de lo alto que son, alfombras de seda, cerámica pintada a mano, oro, plata, y más oro y más plata. Tal como el Vaticano hace un par de siglos, el lugar está en pleno auge. Año tras año siguen construyendo nuevos edificios, extendiendo lo que ya es una ciudad dentro de la ciudad y cuya potencia financiera es tal que el Estado iraní lo utiliza como fuente de préstamos. Una locura… Que sabemos… Para decirles la verdad, todo esto nos dio escalofrios en la espalda.
En fait, la grandeur de l'Iran se trouve, vous l'aurez deja compris, dans la getillesse de son peuple. Il y a bien longtemps que nous n'en avions ps trouve de si chaleureux. Les iraniens sont tout simplement extraordinaires! Chaleureux, genereux, ouverts, souriants... On les adore! Un soir avec Marian, un autre avec Arach, sa femme, Melina, leur fille de trois mois et Mohamed… Nos copains du garage. Des gens tellement chouettes !
Ya lo habran entendido, la gloria de Irn es su gente. Se trata del pueblo mas lindo que vimos desde hace buen rato! Gente hermosa, generosas, sonriente, abierta... Nos enamoramos! El sol se va y seguimos en Mashhad. Una noche con Marian, otra con Arash, su esposa ,Melina, su bebita de tres meses y Mohamed, nuestros amigos del taller. La gente es tan linda!
Il nous faut pourtant reprendre la route. On n’est pas à 100% sûrs que Renata soit bien réparée (l’embrayage marche parfaitement mais hier on a encore perdu de l’huile – vous savez qu’on n’est pas vernis avec notre moteur), mais nous avons choisi notre itinéraire et le visa ne dure que trente jours... Ce sera mille bornes à travers le désert puis la découverte des anciens joyaux de la Perse, Yazd, une des plus anciennes villes au monde, Esfahan, Persépolis… Bref, de belles découvertes en perspectives!
Pero debemos volver a la ruta. No estamos cien por ciento seguros que Renata esté arreglada (el embrague quedó joya pero ayer volvimos a perder un poco aceite – ya saben que no tenemos mucha suerte con el motor) y la visa no dura más de treinta días… Serán mil kilómetros por el desierto y luego el descubrimiento de las joyas pérsas, Yazd, una de las ciudades más antiguas del mundo, Esfahan, Persépolis… Grandes descubrimientos a la vista!
Comme au Japon, nous avons commencé par une semaine avec ce que ce pays a de meilleur : son peuple et sa jeunesse, qui mérite tellement mieux que ce qu’elle a. On ne vous a pas montré les images grandioses que vous attendiez peut-être mais on espère vous avoir transmis un peu de ce que ce pays génère. Les paysages de rêve seront pour la semaine prochaine! D’ici là, prenez bien soin de vous et recevez de grosses bises!
Como en Japón, hemos empezado por una semana con lo que este país tiene de mejor: su pueblo y su juventud, que se merece algo mucho mejor de lo que le toca ahora. No les hemos mostrado las imágenes gloriosas que tal vez esperaban pero esperemos haberlos trasmitido un poco de los que este país genera. Las imágenes de en sueño serán para la semana próxima! Mientras tanto cuídense mucho y reciban abrazos fuertes!
Vos deux dernières entrées sont magnifiques, quel régal !
ReplyDeleteDepuis le Japon, les reportages étaient plus "plan plan", mais l'arrivée en Orient a de nouveau mis nos sens en éveil.
Les photos sont splendides et nous hypnotisent. Que de raffinement, de joyaux...Ca donne envie de voyager !
Votre entrée sur l'Iran est très intéressante. Il est vrais que les occidentaux ont pas mal se stéréotypes, de préjugés face aux sociétés
musulmanes (comme tous les peuples qui ont une autre culture). On croit connaitre un pays à travers ses politiques, ses religieux...mais rien de tel que l'immersion pour découvrir d'autres facettes d'une société...tout n'est jamais tout blanc ni tout noir.
C'est très touchant de voir l'hospitalité qui vous est réservée ! Toujours beaucoup de chaleur et de générosité, mais aussi... les parfums de la cuisine orientale et de ses épices qui viennent jusqu'à nous !
Ce peuple est bien plus moderne qu'on ne le pense, souhaitons que la jeune génération puisse s'émanciper et trouver le bonheur sur son propre sol. Il le mérite !
On croise les doigts pour que le voyage se poursuive sans encombre. Raneta, soit mignonne, pas de blague, tu te tiens bien ! Promis ?
Déjà on s'impatiente de vous lire.
On vous fait plein gros bisous...et prenez soin de vous !
Y.V
PS : Ce n'est pas faux de dire que les belles femmes savent exhaler, sublimer leur beauté en portant avec élégance leur voile...mais en plein été, quand la chaleur est torride, ce n'est peut-etre pas si simple !
Hola amigos... que alegría saber que ya van por allí... hace un año es que ustedes estaban por aquí que nostalgia..... les cuento que recien anoche llegaron a casa Martín y Martina de amerika en kombi :D ... saludos amigos les mandamos un fuerte abrazó desde Cobán..
ReplyDeleteUne entrée très touchante et qui fait froid dans le dos parfois
ReplyDeleteOn s'y attendait bien sûr mais votre regard nous apporte autre chose et le fait que vous puissiez côtoyer des gens du pays c'est vraiment bien
Quelle chance d'avoir trouvé ces gens pour réparer Renata espérons que les réparations vont tenir le coup même si l'huile coule à nouveau
Il faudra mette Renata dans une cage de verre en arrivant à Brest !!! ou lancer une souscription pour sa remise en état !
Effectivement vous avez le look qu'il faut !
Bonne chance pour la route car on a hâte de vous lire à nouveau et de voir les photos...
Bises
Voila une entrée que j'attendais avec impatience! Bien mieux que les dernières trop calmes à mon goût!
ReplyDeleteC'est drôle, dans ma classe, notre majeur de promo c'est Kasra, il est iranien et il a fuit son pays avec ses parents (dont un papa chirurgien)... son père était spécialiste des fraudes! A sa famille il leur faisaient faire du vin en écrasant le raisin avec les pieds dans un seau... Et puis quand les autorités venaient, c'était une course pour tout cacher... Sans compter toutes les bidouilles pour écouter des musiques internationales, regarder des séries US...
J'aime bien la manière dont il me raconte tout ça, c'est drôle...Ils peuvent retourner en Iran, mais s'ils y retournent ils sont aussi condamnés à y rester... Donc il vaut mieux rester en France et s'habiller en costard de temps en temps pour pointer le bout de son nez aux autorités françaises en attendant d'avoir un jour la nationalité française...On sait pas trop quand, mais il a dit que ce jour là ça sera une méga fête!!
C'est curieux tous ces contrastes, c'est incroyable, et puis c'est triste...
C'est malheureux de savoir que là bas, on torture des enfants avec les parents, les enferme, pour des prétextes à la con qui nous paraissent plus qu'inconcevables...Quelques connards au pouvoir pour des millions de gens formidables...
Malgré tout ça vaut le détour bien sur, j'ai adoré cette entrée pour ces couleurs, les gens, votre écriture... Quel bonheur!
vivement la prochaine entrée!
celle-ci m'a plu autant qu'ému!
Florence qui rêve de voyages!!
La verdad, impresionante! La forma tan transparente de transmitirnos, enseñarnos sus vivencias y sus sentimientos. Como siempre los angeles se encuentran con gente tan linda de todo el mundo. Los queremos hasta el cielo!! cuidence mucho. MHS
ReplyDeleteChicos, les dejo un blog, que quizas les sirva
ReplyDeletehttp://enrouteverslamongolie.over-blog.com/
Un beso
Pau
HEY!!! Gente linda! Llegamos en YAZD!
ReplyDeleteAhora si van a ver cosas lindas en la proxima entrada! Paisajes hermosos y gente mas linda todavia!
Increible lo lindo que es este pueblo!
Una sola cosa: esta jodida la kombi. No nos salio bien el arreglo porque ya tenemos que bajar el motor de vuelta.
En fin, ya lo sabemos hacer mas rapido y algun dia tendra que quedar bien. LA P que lo P!!!
Abrazos a todos!
Supers vos commentaires Flo et Papa-Maman! On dirait des entrees completes! Merci!
ReplyDeleteAlors sinon, ca y est, on est arrive a Yazd! La prochaine entree sera belle, on vous le garanti!
Des paysages magnifiques et des gens qui le sont plus encore. L'Iran est un vrai coup de coeur.
Seul probleme: la kombi, c'est pas encore ca et on doit refaire le boulot. Peut-etre demain. Elle va bien finir par etre en bonnes conditions! Putain de kombi! Si un iranien veut nous l'acheter contre trois chameaux, on la vend!
On vous embrasse bien fort!
Quoi dire de cette nouvelle entrée ?
ReplyDeleteJe suis sans doute encore trop empreinte de doutes,de colère, de réserves pour m'enthousiasmer, me ferez vous changer un peu d'avis ?
Par contre je ne doute pas que les richesses, les beautées architecturales de ce pays valent le voyage, et qu'il y a (on le voit déjà) de belles rencontres à faire, j'ai hâte d'en découvrir plus et souhaite à Renata des jours meilleurs,
Des chameaux dites vous , alors qu'en rentrerez vous en France, et là vous auriez trop le coeur gros de vous séparer..."de votre putain de Kombi" !
Un autre commentaire, Iris est vraiment la seule femme voilée de noir a être aussi souriante !?
Prudence à vous, et portez vous bien
Bises ++
salam Alekum à la femme voilée et au barbu !
ReplyDeletesans doute est-vous dans une contrée qui marque à tout jamais et dont le fonctionnement échappe à notre esprit cartésien ; ce mélange de raffinement et de pagaille, d'interdits et de laxisme , c'est étrange mais les visages sourient tout de même à l'exception des femmes en noir !On hésite entre l'admiration pour le pays , sa culture et la tristesse pour les Iraniens ;enfin certains apparemment tirent leur épingle du jeu . Peut-être un peu rapide le point de vue sur le voile : allez dire aux femmes obligées de le porter qu'elles acceptent parce qu'elles sont laides !Bon on en discutera !
En attendant ce jour prochain , soignez bien votre combi et encore plus vous ,
Bises
tata Hélène
Et bien, l'Iran ne vous laisse pas indifferents et c'est tant mieux. On a beaucoup aime lire vos commentaires.
ReplyDeleteOn s'est bien rendus compte qu'on a manque de precision en ce qui concerne le voile et on y remediera dans la prochaine entree. C'est un theme sensible, surtout pour les femmes. LE fait majeur qu'on a oublie de vous preciser, c'est que le port du chador (la cape noire) n' est pas du tout obligatoire. Une majorite de femmes choisissent pourtant de le porter. Questions de pressions sociales bien evidemment mais ce qui nous a le plus surpris c'est que la pression vient surtout des femmes, qui regardent de travers toutes celles qui sortent un peu de leur norme a elle.
C'est la vision partielle que nous en avons eu. Une chose est sure: la realite est moins simple que la vision carricaturale que nous en avions avant de venir. On en reparlera bientot.
C'est un peu la meme chose en ce qui concerne notre liberte d'expression et les problemes qui pourraient en decouler. Il n'y a pas encore des policiers charges de controler les pensees, les dires et les ecrits des touristes etrangers. On comprend les peurs de sparents mais on ne saurait que vous rassurer de ce cote la!
Sinon, Yazd est une vraie merveille, on a hate de vous la faire decouvrir!
On vous embrasse bien fort!
jaja la p que lo p, es una puteada en frances???? jajajaja Suerte chicos, ya son expertos en mecanica!!!!
ReplyDeleteBesos desde Bs.As.(se perdieron el Censo Nacional...)
Paula
Chers parents, chere famille,
ReplyDeleteBon. On a reflechi un peu et comme vous vous en etes peut etre deja rendus compte on a corrige notre entree. On vous embrasse bien fort!
Gente linda, la entrada fue livianamente modificada... Por si quieren volver a leerla!
ReplyDeleteAbrazos!
Joli reportage dans un pays trop souvent méconnu voire caricaturé....il est vrai que le régime en place n'est pas un modèle d'ouverture, comme de nombreux pays dans le monde cependant!
ReplyDeleteIl va sans dire que cette culture millénaire a beaucoup de choses à nous apporter, en espérant que vous en aurez le meilleur....
speedyfusca@yahoo.fr
hola amiguitosss!q increible lo que cuentan desde Iran! q pais!! me super alegro q estes bien y sigan recorriendo estos lugares hermosos, sigan asi. Firuuu q raro verte tan tapada jajaja igual, me gusta el pañuelo q utilizan alli, ja obvio como accesorio nomas jaja! muy bueno!! espero q esten muy bien y que Renata no se les encapriche mucho! pilasss! los quierooooooooooo! marilina!
ReplyDeleteValla que le han batallado me puedo pasar horas leyendo las historias que han seguido y me transporto a esos lugares gracias a las letras del buen Franck .les mando un gran abrazo
ReplyDeletey sigan adelante. que pasa con el motor? que tiene ahora? saludos.
Juan Jose Navarro
volksgdl
Hola juan! Pero que alegria leerte! Te contamos que el motor anda bien... Por suerte! Pero tuvimos muchos problemas con la trasmision: la volante comiendo el block de la caja, el embrague flojo, la junta que se destruia en kilometros, la caja sin aceite... Nos costó mucho tiempo entender los diferentes problemas y hasta tuvimos que bajar el motor cuatro veces pero por suerte hoy se soluciono! No sabes la alegria!
ReplyDeleteEstamos siempre acordandonos de ustedes y les deseamos lo mejor en Guada.
Unos abrazos inmensos!!
Bonjour de Normandie
ReplyDeleteDepuis des vacances à Gouesnou en mai (pour garder lulu) nous avons pris connaissance de votre grand voyage.
Je vous suis régulièrement et que de belles images et de jolis reportages,et de difficultés par moments.
A ce combi!!! mais il arrivera bien à Brest.
Bravo à vous deux,bonne route soyez prudent.
Gilbert.
Ben moi et contrairement a beaucoup je ne peux pas dire que je sois impressione .
ReplyDeleteTous les gens sont acceuillant de part le Monde du moment que vous les prenez individuellement .
C'est collectivement qu'est le probleme .
Et l'Iran ne fait pas exception a la regle mais la confirme .